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Delphine Daviet, la mère de Lola, au procès de l'accusée Dahbia Benkired, le 17 octobre 2025.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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"Pourquoi nous, pourquoi Lola ? Mon cœur de maman est meurtri à jamais." Vive émotion, ce mercredi 22 octobre, lors du procès de Dahbia Benkired, jugée pour le meurtre de la petite Lola, violée, torturée et tuée à l'âge de 12 ans. Sa mère a demandé à la cour d'assises de Paris "de faire le nécessaire" pour que l'accusée "soit enfermée toute sa vie".
En pleurs, Delphine Daviet a lu une lettre pour décrire son enfant, tuée le 14 octobre 2022. "Lola était une jeune fille joyeuse, sociale, aimante, heureuse de vivre, toujours prête à aider son prochain", a-t-elle entamé, se rappelant "une vie de famille très simple, très à l'écoute les uns des autres".
"Avec mon mari, nous avons toujours éduqué nos enfants avec le sens du partage, du respect envers les autres, et en même temps, on leur faisait de la prévention sur le danger des inconnus. On leur disait : 'si on vous agresse, n'hésitez pas à crier, on vous entendra'". Delphine Daviet raconte "le jour du drame" : "Lola est repartie en me disant 'à tout à l'heure, bisous'".
"Qui aurait pu imaginer que Lola (croiserait) cette chose, ce monstre ? Moi, je préparais les bagages pour le mobile home, comme tous les vendredis", relate-t-elle. Le couple de gardiens d'immeuble dans le XIXe arrondissement de Paris - c'est dans l'un des appartements que la fillette a été tuée - avait pour habitude de retrouver son Pas-de-Calais natal tous les week-ends.
Dahbia Benkired, qui vivait chez sa soeur, avait d'abord expliqué son geste par un excès de colère après que Delphine Daviet lui avait refusé un badge pour emprunter l'ascenseur. "Cette histoire de badge, dont je n'ai pas souvenance... Que des histoires... Rien ne mérite d'avoir autant de haine, de mépris, d'acharnement envers ma Lola", a insisté la mère de l'enfant.
"Je finis par comprendre avec ma psychologue que ce n'est pas nous les coupables, c'est cette chose, le diable. Lola n'aurait jamais fait de mal à qui que ce soit. Je me demanderai toujours pourquoi Lola l'a suivie", poursuit-elle, en rappelant que son mari, le père de Lola, est mort quelques mois plus tard après avoir repris la boisson.
"Mais cette chose ne nous enlèvera pas l'amour de notre famille", reprend Delphine Daviet. "Pour tout cela, je demande à la justice de faire le nécessaire pour que cette chose soit enfermée toute sa vie. Ne demandez pas autre chose que la perpétuité".
Dans son box, l'accusée la fixe, impassible, égale à elle-même depuis l'ouverture des débats vendredi dernier. Mais, pour la première fois en quatre jours d'audience, lorsque des photos de la victime de son vivant sont diffusées sur les écrans, Dahbia Benkired baisse les yeux.
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