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Le ministre du logement, Vincent Jeanbrun, le 28 octobre
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
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Le ministre du Logement suit les pas de son prédécesseur. Dans un entretien accordé au JDD le dimanche 16 novembre, Vincent Jeanbrun exprime le souhait d'en finir avec le principe de l'attribution "à vie" d'un logement social.
C'est une mesure clé, mais controversée que défend l'ancien député des Républicains, qui s'inspire nettement du "plan banlieues" de l'ancien ministre du Logement Guillaume Kasbarian (février-septembre 2024).
"Moins de 8 % de rotation dans le logement social en 2023, c'est beaucoup trop peu. Pour restaurer plus de fluidité, je serais favorable à une réévaluation régulière par les bailleurs sociaux qui permettrait de s'adapter à la taille du foyer ou à des mutations professionnelles, et avec une meilleure mobilité d'une commune à l'autre", explique Vincent Jeanbrun, ministre du Logement et de la Ville.
Des fausses bonnes idées qui démontrent une méconnaissance des besoins du logement social
Inaki Echaniz, député PS des Pyrénées-Atlantiques
Le mouvement HLM et les associations de défense des locataires estiment que le problème n'est pas le maintien d'un locataire dans un logement social, et dénonce l'absence de solutions de sortie. "Des fausses bonnes idées qui démontrent une méconnaissance des besoins du logement social", avait commenté à la mi-octobre Inaki Echaniz, député PS des Pyrénées-Atlantiques.
Pour rappel, les bailleurs adressent chaque année aux locataires de logements HLM une "enquête ressources". Si les revenus d'un locataire augmentent, ce dernier peut être contraint de payer un surloyer. Si ses revenus augmentent très fortement, il peut être contraint de quitter son logement dans un délai de 18 mois au bout de deux années de dépassement. Or, cette règle peut ne pas s'appliquer selon l'emplacement du logement ou la situation personnelle de la personne.
Pour le diagnostic de performance énergétique (DPE), Vincent Jeanbrun envisage d'offrir la possibilité aux propriétaires d'étaler leurs travaux de rénovation. Le DPE donne une note de A, pour les logements les plus performants, à G, pour les plus énergivores. Depuis le 1er janvier 2025, les logements G ne peuvent plus être mis en location.
"En s'engageant sur plusieurs années, ils peuvent continuer à louer", souligne le ministre du Logement, ce qui constitue selon lui un "juste partage des économies d'énergie entre propriétaire et locataire permettant de financer la rénovation". Une réforme du DPE devrait faire sortir au 1er janvier 2026 quelque 700.000 résidences principales de la catégorie des passoires énergétiques, indique le gouvernement.
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