Ce jeudi 2 septembre, douze millions d'élèves français ont repris le chemin de l'école. Pour la deuxième année consécutive, la principale préoccupation de la rentrée est le coronavirus, qui circule cinq fois plus chez les jeunes que l'année dernière, notamment en raison de la propagation du variant Delta.
Pour faire face à l'épidémie, le gouvernement a mis au point un protocole sanitaire pour les établissements scolaires afin de garder les écoles ouvertes "le plus longtemps possible et même définitivement", affirme Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire.
Celui-ci ne comprend pas l'obligation du passe sanitaire, que ce soit pour les élèves, les enseignants et les parents. Ces derniers ont d'ailleurs pu accompagner leurs enfants dans des conditions d'accueil déterminées par les écoles.
Pour mesurer la circulation du virus, ce protocole prévoit quatre niveaux d'intensité : vert, jaune, orange et rouge. Si la Métropole est actuellement classée jaune, les Antilles, qui font face à une forte résurgence de l'épidémie, sont dans le rouge, provoquant ainsi un report de la rentrée.
Ainsi, en Martinique, en Guadeloupe, mais aussi en Guyane, les élèves retrouveront les bancs de l'école le 13 septembre prochain.
Si la rentrée scolaire 2021 se veut la plus "normale" possible, certaines mesures, déjà appliquées dans la vie de tous les jours, doivent se poursuivre dans le cadre scolaire.
Les gestes barrières doivent alors toujours être respectés, comme l'a rappelé Emmanuel Macron, tout comme la désinfection des surfaces, l'aération régulière des salles ou encore la limitation du brassage des élèves. L'installation de capteurs de Co2 et de purificateurs d'air, fournis par les collectivités locales, est également encouragée.
Alors que tous les élèves sont accueillis en présentiel, le port du masque est préconisé en intérieur à partir du CP. En extérieur, les préfets et chefs d'établissements ont pu l'imposer localement.
Si un cas de coronavirus est découvert dans une classe d'école primaire, tous les enfants seront invités à rester chez eux pendant sept jours. Du côté de l'enseignement du second degré, seuls les élèves testés positifs seront évincés de la classe, tout comme les cas contact non vaccinés.
Invité de RTL jeudi, l'épidémiologiste Antoine Flahault estimait que la vaccination devrait devenir obligatoire pour ceux en contact avec les plus jeunes, comme elle l'est pour les soignants, en contact avec des populations vulnérables.
Sur ce point, le directeur général de l'enseignement scolaire indique que "85 à 90% des enseignants sont vaccinés". Il rappelle également que "le coronavirus a toujours moins touchés les petits", une situation ainsi différente que celle des soignants.
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