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Le logo de France Télévisions (image d'illustration)
Crédit : MPM / RTL.fr
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Rachida Dati a annoncé, ce mercredi 7 mai, un retour devant le Parlement du projet de réforme de l'audiovisuel public au mois de juin prochain. Il consiste à créer une holding, une société qui regroupe plusieurs entreprises, nommée "France Médias" qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'INA, l'Institut national de l'audiovisuel, avec une présidence et un conseil d'administration uniques.
"La détermination du président de la République et du Premier ministre (sur cette réforme) sont intactes", a déclaré la ministre de la Culture, sur France Inter, avant de poursuivre : "Je suis déterminée sur cette réforme" et n'y "renoncerai sûrement pas".
Selon elle, le rapprochement des entreprises de l'audiovisuel public doit permettre de protéger le service public face aux "groupes privés qui se constituent (et) peuvent être aussi des enjeux d'influence" et de "résister (aux) plateformes par des investissements massifs". Elle a aussi parlé d'un service public qui ne toucherait, selon elle, "plus les jeunes (ni) les classes populaires. Ça devient un club pour les CSP+ (les catégories socioprofessionnelles les plus aisées, ndlr) et plus âgés".
Cette réforme est décriée par les syndicats qui y voient une attaque contre l'audiovisuel public. Rachida Dati considère qu'elle "commence à faire consensus malgré aussi la caricature qu'on en fait". "Il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c'est une réforme d'extrême droite", ciblant la manière dont Sibyle Veil, patronne de Radio France, présente le projet.
Ce texte est un serpent de mer et ressemble à un projet maudit. Évoqué en 2017 par Emmanuel Macron, c'est en 2019 que le projet a été présenté par le ministre de la Culture de l'époque, Franck Riester. Reporté avec l'épidémie de Covid-19, le texte a été validé en première lecture au Sénat en 2023, avant de tomber dans les oubliettes du Parlement.
Relancé par Rachida Dati à son arrivée au ministère début 2024, le projet d'origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de retour à l'ORTF, disloqué en plusieurs sociétés en 1974. De nouveau interrompue par la dissolution de l'Assemblée nationale à l'été, la réforme avait connu en avril un nouveau coup de frein, son examen dans l'hémicycle ayant été reporté sine die, quelques jours après un incident opposant Rachida Dati à une fonctionnaire de l'Assemblée.
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