Producteur passé à tabac à Paris : malaise dans les rangs de la majorité
Une nouvelle révélation concernant des violences policières agrandit le fossé qui sépare le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin d'une partie des membres de la majorité, venus de la gauche.
Malaise dans les rangs de la majorité après les violences commises par des policiers sur un producteur de musique à Paris, révélées par une vidéo diffusée ce jeudi 26 novembre.
Des proches d'Emmanuel Macron comme Richard Ferrand et Christophe Castaner joignent leur voix au concert d'indignation. Le député marcheur Sacha Houlié souhaitait quant à lui que Gérald Darmanin tienne un discours sans équivoque, avant l'interview de ce dernier au 20h de France 2. "Il y a eu un discours intransigeant du ministre de l'Intérieur à l'égard des violences commises sur les forces de l'ordre, moi j'attends la même intransigeance à l'égard des violences illégitimes commises par les forces de l'ordre. C'est une question de crédibilité de la part des forces de l'ordre et pour ceux qui incarnent la République."
Darmanin cultive l'image d'un ministre partisan de l'ordre, car venu d'un milieu populaire, et une part croissante de l'électorat macroniste l'approuve pour cela. Mais un cap a été franchi cette semaine, reconnaît un conseiller du pouvoir, et la fêlure parfois constatée au sein de la majorité s'agrandit.
Deux ministres venus du PS, Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt souhaitent que l'IGPN deviennent une autorité indépendante, mais cela suffira-t-il à apaiser les esprits ?
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