Arnaud Montebourg lance un appel pour une candidature commune à gauche, Anne Hidalgo propose une primaire, ça turbule de ce côté de l'échiquier politique. Ces deux initiatives n'ont pas été concertées entre la socialiste et l'ancien PS, jurent les proches des deux candidats.
Mais il y a un "constat commun" reconnait le camp Montebourg : une gauche encalminée. Hidalgo à la peine, autour de 5%, Montebourg autour de 2%, sans "remontada" à l'horizon, et aucun autre candidat de gauche qui dépasse les 10%, "c'est un tête-à-tête-à-tête entre l'extrême-droite, la droite et Macron cette présidentielle", se désole un socialiste.
"Zemmour est une réserve de voix colossale pour Le Pen, l'extrême droite est aux portes du pouvoir, il faut se réveiller" explique le camp Montebourg. Hidalgo et Montebourg sont-ils d'accord pour une primaire ? C'est plus compliqué que ça. Arnaud Montebourg ne veut pas se retrouver en tête-à-tête avec Hidalgo.
Et les autres alors ? Alors c'est "non" chez Yannick Jadot. Florilège de ce qu'on en dit chez les Verts : "tentative désespérée", "elle habille son futur retrait", "quand on veut vraiment faire on prévient les autres avant, et on n'attend pas d'être à 3%".
Pour les pro-Mélenchon c'est non aussi. Un proche de Fabien Roussel assure que le communiste ne veut pas participer non plus. Et pendant ce temps-là l'hypothèse d'une candidature de Christiane Taubira refait surface. Bref la gauche est en chantier. "S'ils ne veulent pas de primaire, ils prendront leur responsabilité de diviseur", tacle un socialiste.
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