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La défiscalisation des pourboires prolongée jusqu'au vote du budget 2026

Un texte a été publié, lundi 29 décembre, au Bulletin officiel des finances publiques par le gouvernement pour prolonger l'exonération de cotisations sur ces petites sommes défiscalisées depuis 2022.

Un pourboire dans un café (illustration)

Crédit : Flickr

AFP - édité par Juliette Vignaud

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Le gouvernement a prolongé lundi 29 décembre la défiscalisation des pourboires, et ce jusqu'au vote du budget de l'État pour 2026, via la publication d'une instruction au Bulletin officiel des finances publiques. L'exonération de charges fiscales sur les pourboires versés par carte bancaire aux salariés dont la rémunération n'excède pas 1,6 Smic devait prendre fin au 1er janvier 2025 en l'absence de budget de l'État alors que cette mesure est en vigueur depuis 2022. 

Fin octobre, les députés avaient adopté lors des débats budgétaires un amendement de Laurent Wauquiez, chef de file des députés Les Républicains, visant à prolonger cette mesure jusqu'en 2028. Mais députés et sénateurs n'étaient ensuite pas parvenus à trouver un compromis pour voter le projet de loi de finances (PLF) de l'État avant la fin de l'année, conduisant le gouvernement à promulguer une loi spéciale, un outil qui ne permet pas d'appliquer de nouvelles mesures. 

"À titre exceptionnel et dérogatoire, pour la période courant du 1er janvier 2026 à la date de promulgation de la loi de finances pour 2026, sont exclues du prélèvement à la source les sommes remises volontairement par les clients pour le service aux salariés dont la rémunération mensuelle n'excède pas 1,6 Smic, soit directement à ces salariés, soit à l'employeur et reversées par ce dernier au personnel en contact avec la clientèle", détaille le texte de l'administration fiscale, daté de lundi. 

Le maintien de l'exonération de charges sociales a, lui, été voté dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, adopté définitivement le 16 décembre. Le même texte du Bofip prolonge aussi provisoirement l'exonération pour la prise en charge d'une partie des frais de transport par l'employeur au-delà de l'obligation légale. 

Le secteur de la restauration s'était opposé à la taxation de ces petites sommes considérées comme un élément incitatif pour les salariés alors que le secteur peine à recruter. 

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