Premier déplacement pour le candidat Macron à Poissy, dans les Yvelines. Dans un contexte difficile marqué par la guerre en Ukraine. "Je serai président autant que je le dois et je serai candidat autant que je le peux", a-t-il indiqué lors d'une "conversation" avec 200 habitants. Emmanuel Macron a reconnu : "Moi qui ai beaucoup défendu le "en même temps", celui-là est compliqué (...), c'est difficile d'être en même temps président et candidat."
Largement en tête des intentions de vote du premier tour, le candidat a décliné ses premières propositions. Tout d'abord, il s'est ainsi engagé, s'il est réélu, à supprimer la redevance télé et à tripler le plafond de la "prime Macron" qui permet jusqu'ici aux entreprises de verser jusqu'à 1.000 euros sans charge ni impôt.
En fin de soirée, le président candidat a indiqué à un journaliste de LCI qu'il "ne ferait pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour. Aucun président en fonction qui se représentait ne l'a fait". Il se justifie : "Je ne me dérobe pas du débat. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu'ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c'est ce que je leur dois." Un meeting à Marseille la semaine prochaine n'est donc plus à l'ordre du jour pour le candidat président.
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