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Marine Le Pen le 9 mars 2021
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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Nouveau pointage parrainages à 15 jours du début de l’envoi officiel par les maires au conseil constitutionnel. Jean-Luc Mélenchon n'est pas serein. En janvier 2017, il avait déjà plus de 500 promesses, aujourd'hui il en manque encore 100. Au RN, on estime qu'il faut 600 promesses pour que le compte soit bon au final, alors, le battage médiatique autour de la galère fait-il effet ? "Ça a convaincu quelques maires", confie un lieutenant de Marine Le Pen, "mais on n'y est pas encore".
Elle va donc renvoyer un mail ET un courrier, à 30.000 maires d'ici quelques jours. Le RN dit n'avoir décroché que 800 rendez-vous, évidemment pas tous conclusifs. Un marcheur observe ce manège et en est persuadé : "Ils dramatisent mais au final ils les auront". Pour Éric Zemmour : 340 au dernier pointage nous dit-on et il y a encore des rendez-vous calés d'ici la fin de semaine. "Ça débloque un peu que Gérard Larcher, le président du Sénat, ait répété que parrainage ne vaut pas soutien", explique un de ses lieutenants.
"On ne va pas l'aider, mais ça nous arrangerait qu'il les ait", assure une proche de Valérie Pécresse. Ça fait baisser Marine Le Pen et rend le second tour plus accessible. Aux élus de droite de se débrouiller avec ces injonctions contradictoires.
Christiane Taubira doit se déclarer samedi, elle cherche. Le parti radical de gauche a un stock de 300 élus, son équipe mise aussi sur le réseau des pro-taubira comme la présidente PS de Bourgogne-Franche-Comté, ou l'ancien député de la Nièvre Christian Paul. "Aucune inquiétude", à en croire ses proches.
Pour les "petits" candidats sans véritable parti implanté, tout dépend. Pour Nicolas Dupont-Aignan, c'est "dur dur", "mille fois pire qu'en 2017". Il garde espoir mais sans certitude que ça passe. Florian Philippot, l'ancien numéro 2 du FN, revendique presque 300 promesses et va renvoyer un mail à tous les maires vendredi, absolument tous, y compris Anne Hidalgo, "pas le temps de trier" dit-il.
Quant à François Asselineau, partisan du Frexit, d'après un proche il a "de bonnes chances d'être à nouveau candidat comme en 2017". Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière, pense aussi y arriver. Pendant qu'Hélène Thouy, a passé les 250 promesses. La candidate du parti animaliste, explique, comme les autres en galère, que la publication des noms est un problème : "Des maires ruraux ne parrainent personne car ils craignent une pression aux subventions".
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