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Présidentielle 2022 : Marion Maréchal va rejoindre Éric Zemmour, Marine Le Pen en est "convaincue"
Marine Le Pen s'est dit "convaincue" que sa nièce Marion Maréchal va rejoindre la campagne d'Éric Zemmour.
Éric Zemmour, Marion Maréchal et Marine Le Pen.
Crédit : AFP
Interrogée sur un "possible ralliement" de sa nièce Marion Maréchal avec son concurrent Éric Zemmour, Marine Le Pen a coupé le journaliste "vous pouvez enlever possible [...] je pense que c'est acté". La journaliste de BFMTV lui demande alors si "c'est une question de jours ?" : "oui" a-t-elle affirmé. "J'en suis convaincue" a déclaré la candidate du Rassemblement National.
"Ça m'attriste personnellement et ça me plonge dans un abîme de perplexité politiquement" parce que "je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron" a-t-elle estimé, comme elle l'avait déjà dit sur RTL. "L'intégralité des sondages de second tour indique qu'Éric Zemmour n'a aucune chance d'arriver au second tour, et n'a aucune chance de gagner face à Emmanuel Macron". Dans le dernier sondage de BVA pour Orange et RTL, Marine Le Pen arrive en deuxième position au premier tour, mais elle est donnée battue au second tour par le président sortant.
Un choix "personnel"
"C'est un choix qui est un choix personnel qui doit être fait par elle. S'il s'agissait de faire pression sur elle pour des raisons affectives, j'aurais trahi le respect que j'ai pour le libre arbitre" a-t-elle dit.
Il y a un mois, alors que Marion Maréchal avait confié au Figaro qu'elle "penchait pour Éric Zemmour", Marine Le Pen s'était déjà exprimée sur cette question. Elle avait alors jugé "brutal" et "violent" que sa nièce pense à rejoindre le candidat de Reconquête!. Elle avait insisté sur l'aspect "personnel" de leur relation, elle qui l'avait "élevée avec [sa] sœur pendant les premières années de sa vie".
Le ralliement de l'ancienne députée Marion Maréchal, s'il a lieu, ne serait pas le premier venu du RN. Depuis le début de la campagne, le parti de Marine Le Pen a déjà subi de nombreuses défections : le sénateur RN Stéphane Ravier avait décidé de rejoindre l'ancien polémiste, peu après l'eurodéputé Nicolas Bay.
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