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Emmanuel Macron invité du 20 heures de TF1 et France 2
Crédit : Capture d'écran/France 2
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À l'issue d'une semaine chargée pour la France, marquée par la visite du roi d'Angleterre, puis celle du pape à Marseille, Emmanuel Macron a répondu ce dimanche aux questions de Laurent Delahousse et Anne-Claire Coudray pour TF1 et France 2.
Très attendu sur les questions de la planification écologique et de la gestion de l'augmentation du prix du carburant, le chef de l'État également répondu aux propos du pape sur la question migratoire et évoqué la situation au Niger et dans le Haut-Karabakh.
En réponse aux propos du pape, très durs sur le sujet de l'immigration à l'égard des dirigeants européens, Emmanuel Macron a estimé que la France faisait "sa part" en matière d'accueil de migrants.
"Le pape a raison d'appeler à ce sursaut contre l'indifférence", mais "nous Français, nous faisons notre part", a déclaré le président de la République. "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde", a-t-il ajouté en reprenant la phrase célèbre de l'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard.
Interrogé sur l'augmentation des prix des produits de première nécessité, Emmanuel Macron a annoncé que les "60 plus gros industriels de l'agroalimentaire" allaient être réunis autour d'une table de négociations afin de convenir d'un accord limitant leurs marges.
"On a des grands groupes qui ont fait flamber les prix de certaines de leurs marques et donc on veut les remettre autour de la table", a-t-il affirmé. "On va mettre en place, et je vais y veiller personnellement, un accord sur la modération des marges dans le secteur", avec des "contrôleurs" qui procèderont à des vérifications, a-t-il ajouté.
Sur le prix du carburant et l'imbroglio autour de l'autorisation de la vente à perte, le chef de l'État estime que la France l'on "on paie sa dépendance". "Nous ne sommes pas producteurs de pétrole, considère-t-il. Le prix du baril a grimpé d’un tiers environ, et ça va durer, cela veut dire qu’il faut responsabiliser et accompagner. La raison de l’augmentation ce ne sont pas les taxes".
Emmanuel Macron renonce donc à cette autorisation. "La menace de baisser le seuil de vente à perte à été brandie. Elle ne sera pas dans le texte de mercredi (en Conseil des ministres). On la garde comme menace".
Le président de la République annonce que l'exécutif "va demander à ce que personne ne fasse de marge, et que l'on vende l’essence à prix coûtant". Il ajoute la mise en place d'une aide "d’un maximum de 100 euros, par voiture et par an", pour "les Français qui ont besoin de leur voiture pour travailler", tout en affirmant : "Mais je vais être clair, on sort du “quoi qu’il en coûte’".
Particulièrement attendu sur la question de l'écologie, le chef de l'État a affiché un certain optimisme, assurant que la France "a fait la moitié du chemin", après avoir "réduit deux fois plus vite nos émissions de CO2 ces cinq dernières années".
L'objectif reste ainsi de "sortir du charbon" et de compter parmi les premiers en Europe à le faire. "D'ici à 2027, les deux centrales à charbon vont être converties à la biomasse", annonce-t-il.
À la veille de détailler à l'Elysée la planification écologique, le président de la République affirme déjà que l'"on n'interdira pas" l'installation de nouvelles chaudières à gaz, "parce qu'on ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution". Mais le chef de l'Etat a aussi plaidé pour "accompagner les ménages pour s'équiper de pompes à chaleur, parce que les pompes à chaleur, c'est intelligent, ça fait des économies d'énergie et ça réduit très fortement les émissions".
Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir le retour "dans les prochaines heures" de l'ambassadeur français à Niamey, et le départ des troupes françaises d'ici la fin de l'année, à l'issue d'un bras de fer de deux mois avec la junte nigérienne.
"La France a décidé de ramener son ambassadeur", que Paris refusait jusqu'ici de rappeler, et "nous mettons fin à notre coopération militaire avec le Niger", a déclaré Emmanuel Macron, indiquant que les 1.500 militaires français partiraient "dans les semaines et les mois qui viennent" et que le retrait serait totalement achevé "d'ici la fin de l'année".
Le chef de l'État s'est également inquiété d'une possible offensive militaire de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie, soulignant que Bakou "menace" la frontière commune et "l'intégrité territoriale" de ce pays.
"La France est très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie car c'est ça qui se joue", a-t-il dit sur TF1 et France 2. "On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ces manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé et qui menace la frontière de l'Arménie", a-t-il dit, après la victoire éclair de Bakou contre les séparatistes du Haut-Karabakh, un territoire en majorité peuplé d'Arméniens.
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