Le Parti socialiste réduit à peau de chagrin. Tandis qu'il prépare son projet pour 2022, le PS est obligé de licencier une partie de ses salariés pour faire des économies. Un plan qui passe très mal en interne.
21 postes sont supprimés au Parti socialiste tandis que neuf sont créés dans de nouvelles fonctions. Les futurs licenciés décrivent un climat délétère entrainant de nombreux arrêts de travail. L'un d'eux se confie à RTL : "Depuis deux ans, on a compris que l'idée était de nous dégouter pour nous faire partir. C'est une vaste entreprise de relégation des vieux au profit de jeunes, moins payés et en contrats courts".
Olivier Faure, le patron du PS, se défend pourtant de toute brutalité : "Ces femmes et ces hommes dont on parle, figurez-vous que pour une part d'entre eux ce sont eux qui m'ont accueilli au Parti socialiste. Ce ne sont pas des salariés comme les autres, ce ne sont pas des gens que je méprise ou que je considère comme une simple variable d'ajustement. Ce sont parfois même des amis et je sais ce qu'il va m'en coûter quand dans les prochains jours je les recevrai les uns après les autres".
Selon la direction, le parti est en grave difficulté financière avec moins d'élus et de militants les rentrées sont moindres, mais de nombreux historiques du PS s'interrogent : les finances étaient supposément saines après la vente du siège de la rue de Solférino et un plan social en 2017, les règlements de compte ne font sans doute que commencer.
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