Après le succès d'expérimentations, un "parcours d'inspiration militaire" sera proposé à davantage de jeunes délinquants pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), ont annoncé ce jeudi 2 février les ministères de la Justice et des Armées.
Ainsi, les quelque 300 jeunes actuellement placés en centre éducatif renforcé (CER) pourront désormais demander à participer à ces stages de cinq semaines encadrés par des militaires, a indiqué la Chancellerie à l'AFP. Jusqu'ici, trois expérimentations avaient été lancées depuis l'annonce du dispositif en juillet 2021, notamment à Coëtquidan (Morbihan), avec pour objectif de "favoriser l'insertion sociale et professionnelle des mineurs et jeunes majeurs" pris en charge par la PJJ.
Le bilan de ces expérimentations s'est révélé "très positif", notamment en termes de "parcours d'insertion professionnelle" des participants, selon le ministère de la Justice.
Aussi, "les parcours d'inspiration militaire seront généralisés à l'ensemble des centres éducatifs renforcés", sur la base du volontariat et après accord de la PJJ. Pour encadrer les participants, le ministère compte faire appel à "des militaires retraités", aux côtés des professionnels de la PJJ.
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, et le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ont également signé ce jeudi, lors d'un déplacement à Montigny-lès-Metz (Moselle), une convention pour faciliter l'accès des jeunes délinquants au service militaire volontaire (SMV), via un court stage de découverte de ce dispositif.
Une convention pour développer la possibilité de réaliser des travaux d'intérêt général (TIG) au sein de l'armée a aussi été signée. Au total, "1.000 jeunes participeront" à ces trois dispositifs - parcours d'inspiration militaire, découverte du SMV et TIG au sein de l'armée, estime la Chancellerie.
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