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Motions de censure : pourquoi Emmanuel Macron était la véritable cible des discours des oppositions

Éric Coquerel et Marine Le Pen ont indiqué que leurs groupes allaient voter la motion de censure contre le gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, avant d'attaquer Emmanuel Macron.

Éric Coquerel et Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, mercredi 4 décembre 2024.
Crédit : Alain JOCARD / AFP
Caroline Frühauf
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Les débats sur les motions de censure contre le gouvernement ont débuté, mercredi 4 décembre à l'Assemblée nationale. Éric Coquerel, député LFI-NFP de Seine-Saint-Denis, président de la commission des finances, a ouvert les débats avant de présenter la motion de censure du NFP. Et si le but de cette dernière est de mettre fin au gouvernement Barnier, la véritable cible était Emmanuel Macron, qui essuyait les attaques les plus franches. 

"La majorité de nos concitoyens n'est ni derrière votre gouvernement, ni encore moins derrière le président", a-t-il lancé avant de dénoncer une "illégitimité absolue devant le suffrage universel" du gouvernement. "Vous chuterez dans le déshonneur", a indiqué Éric Coquerel. "Aujourd'hui, nous votons la censure de votre gouvernement, mais plus que tout nous sonnons le glas d'un mandat, celui du président", a-t-il martelé.

"Cette sortie de crise passera par le suffrage populaire. Elle ne pourra attendre juillet et doit concerner le responsable de tous ces chaos : j'ai nommé le président de la République", a affirmé Éric Coquerel.

Une fonction présidentielle "affaiblie" selon Le Pen

De son côté, la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, Marine Le Pen, a affirmé que "la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget, un tel gouvernement". Elle a pointé ensuite, elle aussi, la responsabilité du président de la République dans cette motion de censure. Selon elle, Emmanuel Macron "s'est ingénié sans discontinuer à déconstruire tout ce qu'il pouvait". 

"Emmanuel Macron s'est attaqué depuis sept ans à tous les murs porteurs de l'État et de la nation et a terriblement affaibli la fonction présidentielle, clé de voûte de l'édifice institutionnel français", a ajouté Marine Le Pen. Toutefois, elle n'appelle pas à la destitution du président. "Je laisse cela aux Che Gevaristes de carnaval", a-t-elle indiqué. "C'est à l'intéressé lui-même de conclure s'il est en mesure de rester ou pas", a néanmoins estimé Marine Le Pen.

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