En s’adressant aux Français, mercredi 31 mars au soir, pour annoncer de nouvelles restrictions visant à lutter contre l’épidémie de Covid-19, le chef de l’État a fixé un calendrier.
C’est la première fois qu’il prend un engagement aussi précis. C’est un pari risqué, parce qu’à chaque fois, le président de la République n’a pas pu respecter les échéances. De même pour tous ses ministres. On se rappelle de Gabriel Attal qui nous disait qu’on verrait le bout du tunnel mi-avril. Désormais, on retourne plutôt dans le tunnel.
Deuxième enseignement : il y a un mélange de justifications - Emmanuel Macron dit qu’il ne fallait pas reconfiner et il justifie à nouveau cette décision et se compare à nouveau, et comme toujours, aux autres pays européens - et, en même temps, il fait un petit mea culpa, puisqu’il dit qu’il a commis des erreurs. Il lui a été reproché, la semaine dernière, de ne pas prendre de recul sur sa propre action.
Enfin, un chemin d’espoir : à un an de l’élection présidentielle, le chef de l’État appelle à une forme d’unité nationale - sans le dire -, à la responsabilité des Français. Mais, en même temps, il nous dit que le processus démocratique pourrait être "perturbé".
Même s’il n’a rien dit des régionales, je ne suis pas sûr qu’on pourrait aller aux urnes. Comment faire campagne alors qu’on va se retrouver, à nouveau, sans pouvoir se déplacer librement. Ce sera un enjeu pour lui aussi.
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