François Bayrou a coché la date du 14 mai prochain. Le Premier ministre sera auditionné par la commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire. Il est soupçonné d'avoir dissimulé sa connaissance des violences et des agressions sexuelles au collège Notre-Dame de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques.
Cette même commission a entendu, ce jeudi 10 avril, un ancien juge et un ancien gendarme qui maintiennent que le maire de Pau était au courant des agissements au sein de l'établissement. Ces deux anciens responsables de l'enquête ont tenu, sous serment, des propos qui contredisent ceux du Premier ministre. François Bayrou affirme n'être jamais intervenu dans l'affaire.
Le procureur Christian Mirande assure, lui, l'avoir reçu longuement en 1998. "Ce n'était pas fortuit du tout, puisqu'il a fait la démarche de venir à mon domicile", a-t-il assuré.
Et Alain Hontangs, ancien adjudant-chef de gendarmerie, qui s'apprêtait à présenter au juge le père Péricard, s'est entendu répondre que la présentation a été retardée. "Le procureur général demande à voir le dossier. Il y a eu une intervention de François Bayrou", lui explique-t-on alors.
Quant au rapport de l'inspecteur d'académie Camille Latrubesse, trois pages rédigées en urgence et qui exonèrent l'établissement, il se retrouve dès le lendemain sur le bureau du ministre de l'Éducation de l'époque, François Bayrou. Les co-rapporteurs l'ont découvert au rectorat de Bordeaux.
La présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, résume en affirmant avoir "suffisamment d'éléments probants" afin que le 14 mai, le jour de l'audition du Premier ministre, "soit un jour de vérité".
L'établissement Notre-Dame de Bétharame avait fait, le mois dernier, l'objet d'une inspection académique. Le rapport a été rendu public jeudi et il fait état de plusieurs manquements, notamment des remarques humiliantes de la part de plusieurs professeurs.
Kylian Mbappé - Le divorce entre l'attaquant français et le Paris Saint-Germain continue de s'envenimer. Les avocats du joueur viennent de faire saisir, par la justice, les comptes du club, pour 55 millions d'euros, somme qui correspond à des salaires et des primes que Kylian Mbappé estime ne pas avoir touché. Et son entourage ne compte pas lâcher l'affaire.
Suicide d'Évaëlle - Après la relaxe de la professeure de l'adolescente, qui s'est suicidé à l'âge de 11 ans en 2019. Elle était poursuivit pour harcèlement et une peine de 18 mois de prison avec sursis avait été requise mais la cour estime ne pas avoir suffisamment d'éléments à charge. "Je suis vraiment dans l'incompréhension totale", a réagi la mère d'Évaëlle, sur RTL.
Donald Trump - Le président états-unienne a-t-il manipulé la bourse pour permettre à des proches de s'enrichir ? C'est en tout cas ce que soupçonnent plusieurs élus démocrates. Car Donald Trump a encouragé à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, ce qui a fait flamber Wall Street.
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