Les infos de 12h30 - "C'est n'importe quoi" : Emmanuel Macron veut défendre "l'honneur" de sa femme Brigitte

Emmanuel Macron a accordé une interview, mardi 19 août à Paris Match. Il est question de dissolution, de François Bayrou, mais aussi de son épouse, Brigitte. En ce qui concerne la dissolution, le chef de l'État ne compte pas renouveler l'expérience.

"La dissolution, je l'ai faite, je m'en suis expliqué", confie le président de la République dans son interview. De manière presque tendre, il espère que François Bayrou restera à Matignon jusqu'à la fin de son quinquennat. "C'est mon ami, mon compagnon de route", explique Emmanuel Macron.

Le président de la République défend le plan budgétaire de son Premier ministre, au point même de l'endosser. "Nous l'avons longuement préparé ensemble, c'est un bon plan, lucide et courageux", a-t-il déclaré. Des caresses pour François Bayrou, mais un tacle pour ceux qui se voient déjà à la présidentielle. Sans les citer, il tempère les ardeurs de Gabriel Attal, d'Édouard Philippe ou de Bruno Retailleau. "Méfiez-vous", lance Emmanuel Macron.

"Moi j'ai connu des gens à l'été 2015 qui se projetaient déjà à l'été 2017 et qui n'étaient plus là en 2017", a-t-il lancé.

Emmanuel Macron répond aux accusations de Candace Owens

Et pour la première fois, le chef de l'État a parlé des rumeurs qui ont visé sa femme. "Cela a pris une telle ampleur aux États-Unis que nous nous devions de réagir", justifie-t-il après la plainte déposée fin juillet aux États-Unis contre l'influenceuse Candace Owens, qui a relayé l'infox selon laquelle la première dame serait en réalité un homme.

"C'est n'importe quoi !", s'emporte-t-il. Elle le faisait dans le but de nuire au service d'une idéologie et avec des connexions établies avec des dirigeants d'extrême droite." Emmanuel Macron a conclut en disant que le couple ira jusqu'au bout pour obtenir une condamnation : "Il s'agit de défendre mon honneur".

À écouter également dans ce journal

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Italie - Marion Maréchal et son mari ont été victimes d'un violent accident de voiture, samedi 16 août, en Calabre. Ils s'en sont sortis sans blessures graves.

Grève - Un collectif lance depuis plusieurs semaines des appels à une mobilisation populaire le 10 septembre prochain. Il proteste contre le budget annoncé par François Bayrou pour 2026.

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