Il n'est pas membre des Républicains et il le fait bien sentir. Depuis quelques semaines, Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre, prend ses distances avec ses six concurrents. Le président du Parti chrétien démocrate (PCD) est "favorable à un rapprochement entre le PCD et Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan en vue des élections législatives de 2017", assure son entourage à RTL.fr. Tout ceci pourrait prendre forme dès la fin du mois de novembre, au moment où la parenthèse primaire se refermera.
Joint par RTL.fr, Debout la France nous promet qu'aucun rapprochement en ce sens entre les deux hommes "qui se connaissent bien" et se croisent régulièrement sur les bancs de l'Assemblée n'est à l'ordre du jour. La porte n'est pas totalement close. "Nous sommes ouverts à tous les soutiens", ajoute le parti souverainiste et gaulliste.
Celui qui assumait, lors du deuxième débat de la primaire, être plus proche des convictions de Marion Maréchal Le Pen que de Nathalie Kosciusko-Morizet, n'avait pas exclu sur RTL, le 31 octobre dernier de voter pour Marine Le Pen en cas de duel FN-PS, avant de se rétracter trois jours plus tard lors du débat organisé par BFMTV et iTélé. Nouveau rebondissement ce lundi 7 novembre sur Europe 1 : "Il n'est pas question que je mette un bulletin socialiste dans une urne", finit-il par reconnaître. Et donc voter pour Marine Le Pen ? Difficile de le suivre.
Je solliciterai les deux finalistes, je soutiendrai un tel ou un tel ou personne
Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre
Interrogé par RTL.fr à la veille du premier débat aux 5,6 millions de téléspectateurs, organisé par RTL, TF1 et Le Figaro le 13 octobre, Jean-Frédéric Poisson remettait en quelque sorte déjà en cause la règle phare de cette primaire : le soutien sans condition au vainqueur. "Ceux qui ne gagneront pas la primaire ont des obligations précises vis-à-vis du vainqueur (interdiction de se présenter à la présidentielle et devoir apporter son soutien, ndlr), mais aucune obligation n'est astreinte à celui qui la gagnera. Je ne sais pas quelles seront les intentions du futur vainqueur", clamait-il, tout en proposant autour du gagnant, la mise en place d'une instance regroupant les anciens candidats.
Il avait pourtant répondu un "oui" franc lors du débat du 13 octobre à la question : "Soutiendrez-vous le vainqueur de la primaire ?" ; "Je solliciterai les deux finalistes, je soutiendrai un tel ou un tel... ou personne", avait-il complété. Au vu de ses fortes divergences avec Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, qu'il juge "naïf sur la question de l'Islam", autant le dire : la première option a du plomb dans l'aile.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte