Allergies : un vaccin universel disponible dans les prochaines années ?

Il existe principalement deux types d'allergies : saisonnières et alimentaires. Les allergies saisonnières, souvent observées au printemps, sont causées par le pollen qui irrite la sphère ORL. Bien que gênantes, avec des symptômes tels que le nez qui coule et la gorge qui gratte, elles ne sont généralement pas graves si elles se limitent à des manifestations respiratoires. 

En revanche, les allergies alimentaires présentent un risque bien plus élevé. Lorsqu'un aliment allergène est ingéré, il traverse le tube digestif et pénètre dans le sang, déclenchant une réaction immunitaire. Le corps produit alors une grande quantité d'anticorps, pouvant entraîner des réactions allant de l'urticaire, avec des plaques de boutons qui démangent, à des situations potentiellement mortelles comme le choc anaphylactique. Ce dernier se caractérise par une chute drastique de la tension artérielle, pouvant être fatale. 

Un traitement efficace sur les souris

Les allergies, notamment croisées, deviennent de plus en plus fréquentes et sévères, touchant des allergènes variés comme le bouleau, les pommes, les graminées ou les tomates. Pour limiter ce phénomène, il est conseillé d'introduire les aliments dès l'âge de quatre mois, car une diversification alimentaire précoce réduit le risque d'allergies. 

Bien qu'une allergie soit à vie, des chercheurs ont mis au point un vaccin fondé sur un traitement existant pour les allergies sévères, qui est coûteux et nécessite des injections fréquentes. Ce nouveau vaccin, efficace pendant un an et testé avec succès sur des souris, pourrait bientôt être expérimenté chez l'homme, ouvrant la voie à un traitement universel contre les allergies alimentaires. Actuellement, l'éviction alimentaire reste le seul traitement, et les personnes souffrant d'allergies graves doivent toujours avoir un stylo d'adrénaline injectable, comme l'Anapen, à portée de main.