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Miss Aquitaine et Miss Provence ont présenté leurs excuses après la publication d'une vidéo les montrant insulter leurs concurrentes.
Crédit : TF1
Début de règne compliqué pour Miss France 2026, Hinaupoko Devèze, mais aussi pour toute la société éponyme. Depuis dimanche 7 décembre, le comité Miss France tente de se dépêtrer d'une polémique déclenchée après la publication, sur les réseaux sociaux, d'une vidéo où l'on voit Miss Provence et Miss Aquitaine insulter les candidates sélectionnées dans Top 12 du concours. Les deux jeunes femmes ont, depuis ce mardi, été destituées par leurs comités régionaux respectifs.
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, assure ne pas être étonné par la décision prise par les comités régionaux, "vu l’ampleur de la polémique, vu les propos qui ont été tenus". "On peut commettre des erreurs, être déçus de ne pas être dans le Top 12, mais là, les propos tenus sont quand même assez violents", ajoute-t-il.
Frédéric Gilbert est d'autant plus agacé puisque le comité avait, cette année, "particulièrement mis l’accent sur le respect, la bienveillance". "On leur a quand même fait tout un discours sur les réseaux sociaux, qu’il fallait faire attention à ce qu’on mettait, et on a énormément parlé de cyber-harcèlement. Et cette vidéo va complètement à l’encontre de tout ce que nous, on a pu dire ou de même de ce que représente ce titre de Miss régionale pour Miss France".
Le patron de Miss France reconnaît avoir été surpris par cette vidéo. "Que tu estimes que telle Miss ne devrait pas être dans le top douze plutôt que toi ou plutôt qu’une de tes copines, c’est ton point de vue, ton analyse personnelle. Mais de là à tirer à boulet rouge comme ça, je trouve qu’il y a un manque de respect total", regrette-t-il.
Embourbé, malgré lui, dans la polémique, Frédéric Gilbert réfléchit maintenant à interdire le téléphone pour les Miss, notamment lors du concours. "Je me pose la question. Si je l’interdis pendant la cérémonie, elles pourront faire ça le lendemain. Mais la question est ouverte. Forcément".
Dans une interview accordée à M6, Hinaupoko Devèze, Miss France 2026, a réagi à la polémique ce mardi. "Il est vrai que je ne tolère pas les propos irrespectueux, bien sûr. Après, elles ont présenté leurs excuses, s'en est suivi la sanction qui est tombée", a-t-elle déclaré, avant d'ajouter : "J'aimerais qu'on n'en rajoute pas des couches. Les choses ont été faites. J'aimerais qu'on aille de l'avant et qu'on tire un trait sur ce sujet qui ne me concerne pas".
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