INVITÉ RTL - Nouveau gouvernement : "Emmanuel Macron ne devrait plus s'occuper de politique", affirme Louis Aliot

De vives critiques à l'encontre du chef de l'État. Invité du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, dimanche 15 décembre, le maire de Perpignan, Louis Aliot, a tenu pour responsable Emmanuel Macron du climat politique instable qui règne en France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, au début de l'été. "Je pense qu'Emmanuel Macron ne devrait plus s'occuper de politique parce qu'il a fait assez de dégâts pour le pays comme cela", a taclé le premier vice-président du Rassemblement national.

"Je pense qu'il devrait se mettre en retrait", a estimé Louis Aliot. Avant d'ajouter : "Quand on est aussi impopulaire, quand on est à l'origine de cette absence de majorité et que ce pour quoi on a été élu n'est pas mis en place, je pense qu'il doit laisser gouverner le Premier ministre, avec le Parlement".

Emmanuel Macron "n'a pas à intervenir dans les affaires parlementaires et gouvernementales", a martelé Louis Aliot, qui plaide pour que François Bayrou soit un chef de gouvernement de plein exercise. "Je suppose que monsieur Bayrou a l'intention de gouverner en fonction de ce qu'il pense et en rupture avec ce que pense monsieur Macron", a-t-il également déclaré. "Sinon, ça ne servirait strictement à rien", insiste l'élu du RN.

Le RN est "évidemment" prêt à faire campagne

Auprès du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, Louis Aliot est également revenu sur la course à la présidentielle 2027, alors que Marine Le Pen s'est déjà déclarée candidate. "Nous sommes en train de travailler  sur les signataires anciens et de nous mettre en ordre de bataille sur les signatures à venir", a reconnu le maire de Perpignan. "Si Monsieur Macron venait à démissionner demain, il faudrait que tout soit prêt en deux mois pratiquement donc effectivement nous y travaillons", a-t-il souligné, affirmant que le RN est "évidemment" prêt à entrer en campagne.

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"Nous avons notre candidate et le reste suivra. Nous sommes déjà mobilisés face aux éventualités qui pourraient être celles d'une démission du président de la République ou d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale", a encore mis en avant le premier vice-président du Rassemblement national.