Mardi 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier ouvre les travaux du Parlement avec sa déclaration de politique générale, conscient de la fragilité de son gouvernement face à une Assemblée elle-même promise par beaucoup à la dissolution.
Peu de choses ont filtré depuis sa nomination le 5 septembre dernier sur les lignes directrices qu'il entend donner à sa politique. Tout au plus a-t-il esquissé quelques pistes fiscales affirmant qu'il "protégerait de toute augmentation fiscale ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent".
Michel Barnier se sait notamment attendu par l'extrême droite qui l'a placé "sous surveillance". "Nous attendons le contenu de son discours car, jusqu'à présent, nous ne savons pas trop où il veut emmener les Français", a expliqué Sébastien Chenu dans le Grand Jury RTL - Le Figaro - M6 - Public Sénat, ce dimanche 29 septembre.
Le locataire de Matignon "n'a pas de légitimité démocratique, pas de majorité. Les trois seules déclarations que j'ai entendues de lui sont : faire des économies sur l'hôpital public, le grand âge est ma priorité et enfin la situation budgétaire est désastreuse", a poursuivi le député du Nord et vice-président du Rassemblement national.
Ces trois affirmations sont "assez contradictoires" et ne constituent pas "une ligne nous permettant aujourd'hui de nous déterminer. On va être curieux d'entendre Michel Barnier".
Aussi, Sébastien Chenu a assuré que le RN "ne soutiendra pas la motion de censure de La France Insoumise (LFI) qui sera déposée dans les jours qui viennent". Et d'ajouter : "Si nous censurons Michel Barnier, ce sera sur du concret. Ce sera parce qu'il sera allé trop loin contre l'intérêt des Français ou pas assez loin dans l'intérêt des Français. Et ça, on va pouvoir le voir au moment du budget."
Le 31 octobre, le groupe de Marine Le Pen bénéficiera d'une niche parlementaire, et définira l'ordre du jour à l'Assemblée nationale. "Nous allons proposer sept textes, des textes touchant la vie quotidienne des Français", a souligné Sébastien Chenu. Espérant que "la gauche, la droite et le centre votent nos textes". Sans surprise, le premier texte va porter "sur l'abrogation de la réforme des retraites pour revenir à un âge de départ à 62 ans".
Sur les peines planchers que les LR et le RN souhaitent ressusciter - une mesure supprimée par la gauche en 2014 - "c'est très concret", a fait savoir le vice-président du RN. "Ça ne coûte pas un euro. Ça n'a pas d'implication budgétaire" tout en permettant, d'après lui, "de montrer que la justice n'est pas laxiste".
Autre texte : sur le logement, "pour réduire les contraintes des diagnostics [...] Aujourd'hui, lorsque vous avez un mauvais diagnostic énergétique dans votre logement, vous ne pouvez pas le louer. Pour lui, ces contraintes "sont trop importantes". "Il faut desserrer le marché du logement", a-t-il conclu.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte