Législatives 2024 : pourquoi le Rassemblement national a-t-il autant de candidats polémiques ?

Le second tour des élections législatives se joue ce dimanche 7 juillet et le Rassemblement national reste en tête dans les sondages. Pourtant, depuis quelques jours, le passé de certains candidats, les approximations ou les dérapages d'autres interpellent et l'opposition d'ailleurs s'en saisit. Plusieurs questions se posent alors : Le RN a-t-il eu du mal à trouver des candidats ? Comment leur passé est vérifié ? Plus globalement, le parti est-il en mesure de gouverner ? Est-ce que la marge du pouvoir arrive trop tôt ?

Plusieurs sont pointés du doigt pour des propos xénophobes. Il y a déjà Daniel Grenon. Le procureur de la République est saisi après ses propos lors d'un débat avec la presse locale. Daniel Grenon a estimé que les Maghrébins n'ont pas leur place dans les hauts lieux. Le candidat RN assure avoir évoqué la question des binationaux. Libération a retrouvé des messages de Marie-Christine Sorin, candidate RN de la première circonscription des Hautes-Pyrénées, qui est arrivée en tête au premier tour. Elle expliquait, par exemple, que toutes les civilisations ne se valent pas et que "certaines sont juste restées au-dessous de la bestialité dans la chaîne de l'évolution". Elle regrettait aussi de ne pas pouvoir dire à la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, d'origine mauricienne, de retourner sur son île sans être taxée de racisme. 

Une autre prétendante à l'Assemblée nationale du Calvados est épinglée pour des publications racistes et complotistes. Il s'agit de Josseline Liban. En février 2016, elle reposte un montage opposant un homme noir et un chien. L'homme noir disait : "Je suis Français" et le chien répondait : "Et moi je suis un chat".

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