Ce sont les dernières heures cruciales d'une incroyable campagne pour la Maison Blanche : Kamala Harris et Donald Trump s'affrontent ce lundi 4 novembre dans d'ultimes meetings électoraux, à la veille d'un vote aux enjeux critiques pour les États-Unis et le reste du monde.
D'un côté, l'actuelle vice-présidente démocrate, qui peut devenir à 60 ans la première femme à diriger la première puissance économique et militaire de la planète. Et de l'autre, l'ex-président républicain, 78 ans, auteur d'un retour politique spectaculaire après avoir quitté la Maison Blanche en 2021 dans un contexte chaotique, avoir réchappé à deux procédures de destitution et avoir été condamné en justice.
Sur RTL, Raphaël Glucksmann a rappelé que la situation en 2024 "n'est pas du tout la même qu'en 2016" lors de la victoire de Donald Trump. "Ce n'est pas le même Trump. Il est entouré cette fois-ci d'idéologues. Avant, il y avait des hauts fonctionnaires, des militaires qui pouvaient peut-être le cadrer. Désormais, il a une revanche à prendre, et cette campagne est encore bien plus violente que celle de 2016", a poursuivi le député européen et leader de Place publique.
L'Europe peut se retrouver dans quelques semaines dans la situation de la Tchécoslovaquie en 1938"
Raphaël Glucksmann, député européen et leader de Place publique
D'autant qu'en l'espace de huit ans, la situation n'est "surtout pas la même en Europe", a rappelé Raphaël Glucksmann. "Aujourd'hui, il y a la guerre en Europe, la menace de Vladimir Poutine sur la sécurité européenne."
En juillet 2023, le candidat républicain avait assuré être capable de mettre fin au conflit "en 24 heures" s'il était réélu. "Oui, en cédant tout à Vladimir Poutine et en négociant avec lui en direct l'architecture de sécurité de notre continent", a souligné l'eurodéputé. Estimant que l'"Europe peut se retrouver dans quelques semaines dans la situation de la Tchécoslovaquie en 1938 : attendre dans le corridor que les grands décident de notre avenir".
Pour lui, "nous sommes un continent riche, développé, qui pourrait être puissant s'il voulait l'être. Nous n'avons pas développé les instruments de notre défense européenne". Le risque au final ? "Que Trump et Poutine se partagent l'Europe. Ce sont exactement les exigences russes et c'est la seule manière de régler le problème en 24h comme l'a dit Trump."
Face "à cette menace", a-t-il expliqué, "nous ne développons pas notre industrie, nous n'avons pas fait l'emprunt que nous voulions faire sur la Défense, les 100 milliards qui permettraient de relancer notre propre production. Aujourd'hui, nous sommes devenus un continent de consommateurs. Nous consommons la sécurité produite aux États-Unis, les biens produits en Chine...", a-t-il conclu.
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