Les États-Unis et l'OTAN ont confirmé l'arrivée en Russie de soldats nord-coréens et craignent une escalade majeure dans le conflit. Une situation jugée également très préoccupante par le Japon. Les soldats en question sont dépêchés dans la région russe de Koursk, occupée en partie par l'Ukraine.
Il y a quelques jours, le chef des renseignements ukrainiens, Kyrylo Boudanov; a annoncé leur déploiement pour le 1ᵉʳ novembre. Selon ses services, les premières unités nord-coréennes se trouvent depuis mercredi dans la région russe de Koursk. Des vidéos et des images circulent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Géolocalisées et authentifiées par des experts, elles montrent des soldats de Pyong Yang à l'entraînement dans l'Extrême-Orient russe.
Jeudi, lors d'une conférence de presse au sommet des Brics, Vladimir Poutine n'a pas nié, mais n'a pas confirmé non plus la présence de ces soldats. "Les photos, c'est du sérieux, donc s'il y a des photographies, c'est qu'il y a quelque chose", a-t-il déclaré. "Comme vous le savez, nous avons ratifié un accord de partenariat stratégique avec la Corée du Nord et nous n'avons aucun doute sur le fait que nos dirigeants nord-coréens prennent nos accords au sérieux, mais ça, ce sont nos affaires", a-t-il poursuivi.
Selon plusieurs services de renseignement occidentaux, 3.000 soldats nord-coréens sont déjà en Russie. Ils précisent que Pyongyang prévoit d'en envoyer 12.000.
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