"Un peu plus d'une centaine" de personnes se sont rendues aux urgences après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, a assuré ce jeudi 3 octobre la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye
Les préfectures des Hauts-de-France ont ajouté dix nouvelles communes dans la liste des territoires concernés par les arrêtés restreignant les activités agricoles, pris dimanche après les retombées du panache de fumées de l'incendie.
Les restrictions imposées au monde agricole dans l'Aisne, l'Oise, la Somme et le Nord, ont été dans le même temps assouplies : les autorités autorisent désormais de "poursuivre la récolte de végétaux à condition de les tracer, de les identifier et de les conserver de façon séparée sur l'exploitation".
Emmanuel Macron "est partout, sauf à Rouen", a raillé le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau, une semaine après le violent incendie de l'usine Lubrizol. Le chef de l'État "est à Rodez... Mais où est la crise aujourd'hui en France ? À Rodez ou à Rouen ?", a ajouté Bruno Retailleau sur Sud Radio, en déplorant qu'Emmanuel Macron "semble faire, mais il fait semblant".
Le président Les Républicains du Sénat Gérard Larcher a de son côté jugé sur LCI que la décision de se rendre ou pas à Rouen appartenait à Emmanuel Macron, tout en estimant qu'"à un moment il faudra que le président, qui a un peu tendance à l'hyperprésidentialisation, se préoccupe des conséquences de cette catastrophe industrielle". "C'est un sujet qui doit être traité et je ne vois pas comment il ne pourrait pas s'exprimer de manière claire", a-t-il ajouté.
Hervé Morin, le président de la région Normandie, a de son côté plaidé sur Franceinfo pour "la mise en place d'un système de formation des populations qui vivent à côté de sites Seveso". "La France n'est pas du tout préparée à une catastrophe industrielle comme elle devrait l'être (...) On est toujours en réaction au lieu d'être en anticipation", a-t-il regretté.
Quatre ministres et le chef du gouvernement Édouard Philippe se sont rendus sur place mais la communication de l'exécutif a été vivement critiquée après le violent incendie de l'usine chimique, au cours duquel plus de 5.000 tonnes de produits chimiques sont partis en fumée.
Gérard Larcher a précisé que la commission d'enquête transpartisane du Sénat sur l'incendie serait créée "la semaine prochaine", "pour une durée maximale de six mois", avec pour objectif "l'analyse des faits, des réactions de l'exécutif, les conséquences", via des "études d'impact", "des comparaisons en Europe", et l'audition de membres du gouvernement, de responsables de Lubrizol et de spécialistes.
Au Palais Bourbon, un accord est intervenu en conférence des présidents de l'Assemblée sur le format de mission d'information. Il s'agit de "voir ce qui s'est passé, comment les choses ont été gérées, et surtout en tirer les enseignements utiles (...), voir s'il y a des décisions à prendre d'ordre législatif ou règlementaire", a indiqué le chef de file des députés LaREM Gilles Le Gendre, devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP). Les responsabilités de cette mission d'information seront partagées entre majorité et opposition.
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