Que faire du temps qui reste d’ici la fin du quinquennat ? Cette semaine, le gouvernement devrait y apporter une réponse après un séminaire prévu mercredi 13 janvier à l'Élysée.
Le temps qui reste est court et incertain parce que la crise sanitaire peut encore tout obstruer, pendant des mois. Comme le résumait une ministre la semaine dernière "on essaye de faire autre chose et on fait autre chose, mais l’urgence du Covid occupe tout l’espace". Le temps qui reste est incertain parce que les conséquences économiques et sociales de la crise ne sont pas encore palpables.
Le temps qui reste est court, parce que concrètement, ce qui doit passer par la loi et par les assemblées, est déjà très encombré. Le séparatisme islamiste, la convention sur le climat, sécurité globale et le prolongement de l’urgence sanitaire laissent très peu de marge et très peu de temps pour faire autre chose. Mais pour Emmanuel Macron "Il est très important de continuer à montrer que les choses continuent à avancer (...) de ne jamais perdre le fil de ce qu’on a fait".
Il y a des choix à faire. Bruno Le Maire et Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Élysée, veulent avancer sur la réforme des retraites. Socialement, certains voudraient s’occuper du grand âge, du sujet de la dépendance pour les personnes âgées. Et d'autres d’en faire beaucoup plus contre ce que l’on appelle "les inégalités de destin", les "inégalités sociales", géographique, ou entre femme et homme. C’est ce qu’ont plaidé des ministres de gauche et quelques responsables de la majorité, notamment lors d’un diner avant Noël avec Emmanuel Macron. D'autres sujets devraient être discutés par le gouvernement comme le référendum sur l’écologie et la proportionnelle pour les prochaines élections législatives.
La semaine dernière, Emmanuel Macron a confié, "qu'il est très important de ne jamais perdre le fil de ce qu’on a fait, sinon, on ne fait que courir après les événements et on ne règle jamais les problèmes". Cela signifie qu’il va bien falloir, pour le chef de l’État, d’une façon ou d’une autre, dépasser la crise du Covid et se projeter sur 2022. Ces derniers jours, le ton des oppositions s’est durci. Les présidents de régions ont été très sévères sur la vaccination la semaine dernière.
Gérard Larcher, le président LR du Sénat, attaque dès ce week-end le bilan du quinquennat "peu de choses auront été faites", juge-t-il dans le JDD. Anne Hidalgo, la maire de Paris, va lancer sa plateforme d’idées comme l’avait révélé le Parisien ce week-end. Et des proches d’Arnaud Montebourg ont eux annoncé hier le lancement d’un parti : l’Engagement pour soutenir sa candidature. Il n’y a pas que la campagne de vaccination qui a commencé en ce début d’année. Les campagnes électorales aussi ont commencé. Le temps qui reste d’ici la fin du quinquennat est court et incertain.
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