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Impôts, droit du sol, éducation… Ce qu'il faut retenir de l'interview de François Bayrou

Le Premier ministre a tenu une interview sur LCI lundi soir dans laquelle il s'est notamment dit favorable à une restriction du droit du sol à Mayotte.

François Bayrou lors de son discours de politique générale, le mardi 14 janvier.
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Nicolas Barreiro & AFP
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Un peu plus d'un mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou doit faire face à de nombreux défis, à commencer par le vote du budget pour l'année 2025, qui a fait chuter son prédécesseur Michel Barnier. Invité sur le plateau de LCI ce lundi 27 janvier, le Premier ministre a assuré qu'une fois cette première étape passée, son gouvernement allait s'attaquer à "tous les problèmes".

"Nous ne pouvons pas baisser les bras et nous trouver dans une situation où nous constatons la gravité des problèmes du pays et attendre pour les régler", a estimé le Premier ministre. "Une fois le budget adopté, nous allons partir à l'assaut, sans exception, de tous les problèmes que nous identifions et qui font aujourd'hui l'extrême difficulté du pays".

Parmi ces problèmes, il évoque notamment le cas de la mort d'Elias, un adolescent de 14 ans poignardé à mort par deux autres adolescents pour lui voler son téléphone. "Dès cette semaine, nous allons examiner une proposition de loi de Gabriel Attal qui consiste à faire qu'un mineur de 16 ou 17 ans, avant d'être majeur, puisse être jugé immédiatement après les faits, dans les 48 ou 72 heures qui viennent", a-t-il déclaré.

Favorable à une restriction du droit du sol à Mayotte

Le Premier ministre s'est dit favorable à une restriction du droit du sol dans le département de Mayotte mais pas en métropole "même s'il y aura des débats". Lors de son discours de politique générale, le 14 janvier, le Premier ministre avait déclaré qu'il n'y avait "pas de tabou" sur le droit du sol à Mayotte.

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Une proposition de loi visant à restreindre le droit du sol à Mayotte doit être débattue à l'Assemblée nationale lors de la journée réservée aux textes des Républicains (LR) le 6 février. "Cette proposition de loi dit une chose très simple : 'Vous ne pouvez pas venir en France pour accoucher pour que l'enfant soit français'", a résumé François Bayrou. Dans le détail, la proposition de loi propose d'élargir cette condition aux "deux parents", et d'étendre la durée nécessaire de leur présence régulière sur le territoire à un an. 

Aucun nouvel impôt sur les ménages en 2025

Aucun impôt nouveau ne pèsera sur les ménages dans le budget 2025, a promis François Bayrou. "Est ce qu'on peut s'engager à ce que les ménages français, je parle bien des ménages, n'auront pas d'impôts nouveaux en 2025"?", a interrogé le journaliste de LCI. "Oui", a répondu le chef du gouvernement. 

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s'était déjà dit opposée à tout nouvel impôt ou toute hausse d'impôts qui "pénaliseraient le pouvoir d'achat de la classe moyenne".

Les 7 heures de travail non rémunérées écartées

Le Premier ministre a aussi écarté la piste des sept heures de travail non rémunérées, avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, car "le travail doit être payé".

"Le travail ne doit pas être gratuit", a-t-il insisté, se disant "prêt à discuter" de cette "proposition parlementaire", tout en soulignant que "c'est aussi une règle simple que tout travail mérite salaire".

La suppression de 4.000 postes d'enseignants ne sera pas dans le budget

"Nous n'allons pas supprimer les 4.000 postes" dans l’Éducation nationale dans le budget 2025, comme envisagé par l'ancien Premier ministre Michel Barnier et cette décision est "définitive", a indiqué François Bayrou.

"Je n'ai pas dissimulé que 4.000 postes inscrits, c'est une chose. Encore faut-il qu'il y ait des candidats aux concours pour devenir enseignant", a ajouté le Premier ministre, à quelques jours d'une réunion d'une commission mixte paritaire, où sept députés et sept sénateurs tenteront de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025, tombé avec la censure du précédent gouvernement en décembre.

"C'est une manière de dire 'là est notre priorité'", a déclaré le chef du gouvernement à propos de l'Éducation nationale. Le gouvernement avait annoncé le 15 janvier qu'il revenait sur la suppression des 4.000 postes dans l'Éducation nationale initialement prévus dans le projet de budget du gouvernement Barnier, affirmant "sanctuariser" le budget de l'école et accédant ainsi à une des demandes formulées par les socialistes dans les discussions visant à éviter une censure.

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