Les infos de 6h - "Violences inacceptables" : pourquoi Darmanin réunit-il tous les procureurs ce lundi ?

Les deux jeunes arrêtés après la mort d'Elias, 14 ans, qui a refusé de se faire voler son téléphone à Paris, sont passés aux aveux. Âgés de 16 et 17 ans, ils sont en garde à vue depuis samedi 25 janvier et étaient défavorablement connus de la justice. Le plus âgé a reconnu avoir porté le coup de couteau. 

Dans ce contexte, Gérald Darmanin réunit l'ensemble des procureurs pour leur délivrer une feuille de route en réponse aux "violences inacceptables de ces derniers jours et de ces dernières semaines". Le garde des Sceaux doit leur annoncer notamment deux grandes priorités dans leur action quotidienne : la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants. Depuis sa nomination au ministère de la Justice, Gérald Darmanin a multiplié les annonces sur le sujet, avec la mise en place cet été d'une prison spéciale et ultra-sécurisée pour les 100 plus gros narcotrafiquants. 

Même si cette réunion était prévue avant la mort d'Elias, le ministre pourrait être tenté de faire de la justice des mineurs une priorité. En dévoilant sa nouvelle circulaire de politique pénale en présence de l'ensemble des procureurs généraux et de la République, lundi 27 janvier, le ministre de la Justice veut plus que jamais envoyer un message de fermeté.

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Météo - La dépression Herminia s’est abattue sur l’ouest de la France dimanche 26 janvier, accompagnée de fortes pluies et de rafales de vents. À Rennes, des crues ont conduit la mairie à évacuer plusieurs rues. La métropole bretonne n’avait pas vécu de telles crues depuis 1981, selon la mairie, qui a activé son plan communal de sauvegarde.

Hôpitaux - Le service soins intensifs de cardiologie de l’hôpital Rangueil de Toulouse tourne au ralenti depuis déjà plus de deux semaines. Environ 70 soignants, en grève illimitée, garantissent le service minimum. En cause, la suppression du poste d'agent d'accueil en son sein. "L'hôpital n'est pas une usine", dénoncent-ils.
Fin de vie - Dans l’émission Sept à Huit diffusée dimanche 26 janvier au soir sur TF1, l’ancien journaliste de Canal+, Charles Biétri, s'est confié avec émotion sur son combat contre la maladie de Charcot et sur le projet d’aide à mourir. "C’est déjà dur de mourir, mais alors mal mourir, c’est double peine", a-t-il déclaré.