Elisabeth Moreno va s'engager sans relâche contre les violences faîtes aux femmes. Dans une interview accordée au Parisien, mise en ligne ce samedi 18 juillet, la nouvelle ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes signifie qu'elle veut faire baisser le nombre de femmes victimes de féminicides en France.
"S'il y a une chose que je laisserai de mon passage au gouvernement, ce sera celui-là. Dans 600 jours, on aura réduit le nombre de femmes victimes", promet Elisabeth Moreno, qui dit ne pas être "là pour briller". "Ce que je veux c'est que les féminicides passent de 170 actuellement identifiés à 10 par an. Alors, je pourrai mourir tranquille", affirme-t-elle.
Quant au budget dont elle disposera, "je peux vous affirmer que je sais négocier", avance la ministre, appelée au gouvernement alors qu'elle était dirigeante de Hewlett-Packard pour l'Afrique. "J'avais prévenu le président et le Premier ministre: je ne viens dans ce gouvernement qu'à la condition d'avoir les moyens d'atteindre mes objectifs et ils se sont tous les deux engagés à le faire", poursuit-elle en assurant: "je ne suis pas venue faire de la poterie".
Quant à la plainte pour viol dont fait l'objet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Elisabeth Moreno estime que "la France est un État de droit et que nous pouvons lui laisser le bénéfice du doute. S'il est reconnu coupable, là, on en reparlera".
Elle explique avoir eu avec lui "une conversation de femme à homme". "Je lui ai dit : 'Il faut qu'on se parle là parce qu'on est dans la même équipe. Ton sujet va être un boulet à porter pour moi, il faut que tu m'expliques ce qui s'est passé'. Et ce qu'il m'a dit me porte à le croire". Mais, ajoute-t-elle "je me mets aussi du côté des personnes dont j'ai la responsabilité, en l'occurrence les femmes, et si jamais il m'a menti j'en tirerai toutes les conséquences".
Interrogée sur l'affaire Adama Traoré, la ministre franco-capverdienne, dont le portefeuille comprend aussi la diversité et l'égalité des chances, rappelle qu'elle a vécu en Afrique du Sud et à ce titre "sait ce qu'est un État qui a été raciste". "Donc, je m'insurge contre ceux qui disent que la France est raciste ou que la police l'est. Il peut y avoir des individus racistes, c'est autre chose".
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