Législatives : LFI demandera à ses électeurs de ne pas faire la "bêtise" de voter RN au 2e tour, assure Mélenchon

Merci de l'avoir suivi. Éric Zemmour sera l'invité de RTL à partir de 7h40 ce jeudi 27 juin.

La France insoumise (LFI) demandera dimanche soir à ses électeurs, à l'issue du premier tour des élections législatives, de ne pas accorder leur vote à des candidats du Rassemblement national(RN) au second tour, là où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré mercredi Jean-Luc Mélenchon.

"Jamais aucun électeur Insoumis, j'en suis certain, ne donnera sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n'a à faire cette bêtise, quel que soit son motif", a-t-il déclaré sur LCI, en précisant que des consignes de vote seraient données dimanche soir après le premier tour de scrutin.

Invité sur BFMTV, mercredi 26 juin, le ministre de l’Économie a taclé le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. "La vraie question, c’est de savoir si le 7 juillet, on revient sur de bons rails ou on part dans le décor », a expliqué Bruno Le Maire. Selon lui, ces "deux projets économiques envoient la France dans le décor".

"Laissons le président de la République, car il n'est pas l'enjeu de cette élection", a aussi lancé le ministre de l'Économie.

François Hollande, candidat en Corrèze pour les législatives, a répété qu'en cas de succès du Nouveau Front populaire, le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon ne pourrait pas être Premier ministre. "Il n'est déjà plus dans le jeu (...) Aujourd'hui dans toute la gauche, il a été convenu qu'il ne pouvait plus être celui qui devait diriger", a déclaré l'ancien président de la République au micro de BFMTV.

En cas de duel entre la gauche et le Rassemblement national au second tour des législatives, la majorité aurait décidé d'appliquer la stratégie du "ni-ni". Sur RTL, Ian Brossat estime que le camp présidentiel "fait volontairement le jeu du RN". "Ils se couvrent de honte. Je suis un responsable politique et un électeur de gauche. J'ai voté une fois pour Jacques Chirac et une fois pour Emmanuel Macron pour faire face à l'extrême-droite", rappelle-t-il.

Aussi, Ian Brossat promet de "tout faire" pour éviter une victoire de l'extrême-droite, y compris retirer les candidats communistes en troisième position en cas de triangulaire avec le RN et la majorité au second tour. "Les écolos l'ont dit, nous disons la même chose du côté des communistes. Mais la configuration la plus fréquente, si j'en crois les enquêtes d'opinion, c'est que la plupart du temps, ce sont les macronistes qui arriveront en troisième position dans les triangulaires. Donc la question se posera davantage à eux qu'à nous", estime-t-il.

Les invités de RTL

DÉBAT- Ian Brossat, sénateur du Parti communiste, est l'invité de RTL Bonsoir

26/06/2024 à 18:44 — 10m06s

Alors qu'un sondage place pour la première fois le RN en position de gouverner avec la majorité absolue à quatre jours du premier tour des élections législatives, le sénateur communiste Ian Brossat est l'invité de RTL Bonsoir. Il estime que "le risque est là" et que "la probabilité de voir le RN gouverner est devant nous". "Il faut se réveiller", martèle-t-il, rappelant que "le Front populaire est le seul rempart à l'extrême-droite".

Emmanuel Macron a rencontré mardi les cadres da la majorité. Ce qui se dessine, c'est la stratégie du ni ni. Au second tour, ni RN, ni LFI. Mais sur le terrain, les candidats sont-ils prêts à se désister pour faire barrage aux extrêmes ?

Pour le savoir, Arthur Bellier s'est rendu dans la 2e circonscription du Val d'Oise, au nord-ouest de Paris., où on s'attend à une triangulaire entre le nouveau front populaire, Renaissance et le RN.

RTL Soir

LEGISLATIVES - Face à la dynamique du RN, la macronie cherche sa voie

26/06/2024 à 18:19 — 01m29s

Pour la première fois dans un sondage, le RN est en situation d'accrocher la majorité absolue. C'est ce que révèle notre tout nouveau sondage Harris Interactive Toluna pour RTL et Challenges.

En intention de vote, le parti de Jordan Bardella est à 34%, en légère progression. Mais en projection du nombre de sièges, avec ses alliés, le RN peut l'emporter sans discussion.

La fourchette est désormais comprise entre 230 au plus bas et 270 sièges au plus haut. A cela, il faut rajouter le score des amis d'Eric Ciotti, de 20 à 35 sièges. Résultat, le score minimal atteint les 250 sièges, c'est encore une majorité relative. Mais pour le score maximal, ça donne 305 sièges. Pour rappel : il faut que 289 députés soient élus pour obtenir une majorité absolue. L'hypothèse d'une majorité absolue est donc réaliste.

RTL Soir

LEGISLATIVES - Le RN peut accrocher la majorité absolue

26/06/2024 à 18:17 — 01m19s

Dernière ligne droite avant les législatives. A J-4 du scrutin, retrouvez l'actualité politique du jour dans RTL Bonsoir avec Julien Sellier, Isabelle Choquet et Cyprien Cini de 18h à 20h.

Alors que les élections législatives des 30 juin et 7 juillet approchent, une mobilisation se profile contre le Rassemblement national (RN). Politiques, acteurs de la culture et personnalités publiques se rassemblent pour demander une opposition claire et ferme à l'extrême-droite pour une culture libre.

En savoir plus ⤵️

Élections législatives

Législatives : Marion Cotillard, Pierre Niney, Gilles Lellouche... Ces personnalités mobilisées contre le RN

Le journal RTL

ON VOUS EN PARLE - Squeezie, Léna Situations... Ces influenceurs qui s'engagent pour les législatives

17/06/2024 à 05:39 — 02m58s

RTL vous aide à faire votre choix jusqu'au 1er tour des Législatives en détaillant le programme des différents partis en lice pour les scrutins des 30 juin et 7 juillet prochains. Qu'en est-il en matière d'agriculture ? Éclairage signé Virginie Garin ⤵️

RTL Midi

LÉGISLATIVES - Comparatif des programmes : l'agriculture et le bio

26/06/2024 à 12:43 — 04m53s

Rien ne va plus au sein du bloc de gauche, les tensions commencent à se faire ressentir et elles sont concentrées autour de Jean-Luc Mélenchon.

"Ce n'est pas un appui Jean-Luc Mélenchon ici. C'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs. Je pense que c'est un obstacle à la victoire du Front populaire", déclarait mardi François Ruffin, candidat dans la Somme.

Le journal RTL

LÉGISLATIVES - Comment la gauche se recompose à cause des tensions

26/06/2024 à 14:37 — 01m34s

Le portail de vote en ligne pour les Français et Françaises de l'étranger est ouvert depuis ce mardi 25 juin. 250.000 personnes ont déjà fait leur choix.

Emmanuel Macron prend le risque, en provoquant une "élection décidée au pied levée" si proche des Jeux olympiques, d'"abîmer ce beau moment" et de "gâcher la fête", accuse la maire de Paris Anne Hidalgo, mercredi dans un entretien à Ouest-France.

"Dans un geste de maltraitance des Français, le Président gâche la fête", a dénoncé l'édile socialiste auprès du quotidien régional. "C'est le rassemblement de l'humanité autour du sport. Pourquoi abîmer ce beau moment avec cette élection décidée au pied levé, sans consulter personne ?", déplore-t-elle.

"Donnons un avenir aux enfants blancs". C'est le slogan que les passants peuvent lire sur des affiches placardées en Lorraine par un groupuscule d'extrême droite. Une affiche de campagne raciste, qui n'est autre que celle d'un candidat étiqueté Parti de la France aux législatives. Une plainte pour incitation à la haine raciale a été déposée et une enquête a été ouverte.

Lire l'article ⤵️

Le journal RTL

Législatives 2024 : en Meurthe-et-Moselle, le candidat aux affiches jugées racistes assume sa campagne

La cheffe des Écologistes Marine Tondelier a demandé à rencontrer les chefs de partis du camp macroniste pour les convaincre d'accepter un "désistement républicain" afin de battre le Rassemblement national au second tour des législatives anticipées.

"J'écrirai aujourd'hui aux chefs des partis de la majorité présidentielle, Horizons, Renaissance, Modem, UDI, je demanderai même à les voir parce que je veux qu'ils m'expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l'extrême droite et la gauche", a déclaré Marine Tondelier sur BFMTV

Le président du parti Horizons a assuré sur France Inter qu'il allait "s'exprimer de manière extrêmement claire" dimanche soir en cas de triangulaire à l'issue du premier tour des élections législatives.

C'est une chanson qui fait le buzz depuis sa sortie sur les réseaux sociaux le week-end dernier. Je partira pas, présentée comme "le tube de l'été 2024" par le média en ligne d'extrême droite Frontières, a déjà été écoutée des centaines de milliers de fois.

Ce morceau, qui apporte son soutien à Jordan Bardella, a des paroles très explicites, racistes et xénophobes : "On t’a assez donné, maintenant, tu peux te casser, Tu vas retourner chez toi, tu mettras ta djellaba".

politique

"Je partira pas" : quelle est cette chanson aux paroles racistes qui soutient l'extrême droite ?

Les forces de l'ordre se préparent à gérer d'éventuels troubles à l'ordre public à l'issue du premier et du deuxième tour des élections législatives anticipées, a assuré mercredi le préfet de police de Paris, Laurent Nunez. "On se prépare à gérer toutes les configurations. On peut avoir des manifestations de voie publique qui peuvent dégénérer. On s'y prépare", a-t-il expliqué sur France Inter.

Mardi soir, TF1 organisait un débat entre les trois principaux partis des élections législatives. La majorité présidentielle était représentée par Gabriel Attal, le Rassemblement national par Jordan Bardella et le nouveau Front populaire par Manuel Bompard.

Ce débat a été suivi par 5,5 millions de Français en moyenne jusqu'à 21h50 contre 3,6 millions sur France 2 le 23 mai dernier pour le débat Attal-Bardella à l'occasion des élections européennes.

L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - Législatives 2024 : un premier débat "bruyant, parfois même inaudible" pour Alba Ventura

Quelles sont les consignes en cas de triangulaire ou de duel entre le RN et le nouveau Front populaire ? Emmanuel Macron n'a toujours pas tranché.

Le journal RTL

Les infos de 6h - Législatives 2024 : la majorité présidentielle face à un grand dilemme

Bruno Retailleau, sénateur LR invité sur RTL, persiste, il ne veut pas de coalition avec la majorité présidentielle en vue des élections législatives. Et si le parti d'Emmanuel Macron perd le pouvoir au profit de l'extrême gauche ou de l'extrême droite, le président en sera responsable, estime Bruno Retailleau.

"Il nous a dit depuis sept ans qu'il serait le meilleur rempart contre les extrêmes, il les a survalorisés. Arrêtons l'hypocrisie, les deux extrêmes pour lui était deux formidables assurances-vie et à chaque fois il nous a fait le coup : 'Nous ou le KO'".

Les invités de RTL

LÉGISLATIVES - Bruno Retailleau est l'invité de Amandine Bégot.

26/06/2024 à 08:01 — 10m46s

Le député sortant Aurélien Pradié a annoncé qu'il quittait Les Républicains, un parti qu'il décrit comme "mort" qui "n'est plus capable de parler aux Français", assurant se présenter aux législatives sous l'étiquette de son micro-parti "Du courage".

Dans un entretien à La Dépêche, le député du Lot, qui a constamment critiqué la ligne de son parti depuis que ce dernier est présidé par Eric Ciotti, affirme que "30 candidats dont 10 sortants" se présentent également sous les couleurs de son parti.

Si vous souhaitez voter pour le premier jour des législatives mais que vous ne pouvez pas vous déplacer dans votre bureau de vote, vous pouvez établir une procuration de vote à la personne de votre choix. Ce site du gouvernement, Service-Public, vous explique la marche à suivre.

Il n'y a pas de date limite officielle pour effectuer votre procuration, tant que c'est fait avant le vote. Néanmoins, selon le site web cité plus haut, il vaut mieux la faire "le plus tôt possible" à cause des "délais de traitement".

"Vous risquez de ne pas pouvoir voter si la mairie ne reçoit pas votre procuration à temps ou si elle n'a pas le temps nécessaire pour la prendre en compte", avertissent les auteurs.

Adrien Quatennens, député sortant LFI, s'en est pris sur les réseaux sociaux à François Ruffin, député sortant LFI et candidat à sa réélection dans la Somme.

Dans un reportage de TF1, François Ruffin avait qualifié Jean-Luc Mélenchon "d'obstacle" à la victoire du Nouveau Front Populaire. Adrien Quatennens lui a répondu via le réseau social X.

"C’est plus du melon là, c’est une pastèque !", écrit-il. "Si Mélenchon et la FI ne t’avaient pas investi, tu n’existerais pas". Avant de conclure : "Rejoins le RN direct ! On gagnera du temps et de l’énergie."

Bonjour et bienvenue sur ce live. La course aux législatives se poursuit ce mercredi. Sur RTL, retrouvez Bruno Retailleau, président des sénateurs Les Républicains, à 7h40.