"Elle ment" : Éric Zemmour cinglant envers Marion Maréchal

Ce live touche à sa fin, merci de l'avoir suivi.

Invité sur BFMTV, Éric Zemmour a annoncé mercredi soir l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête. Il l'accuse d'avoir commis un "record du monde de la trahison".

"Marion Maréchal s'exclut d'elle-même de ce parti qu'elle a toujours méprisé", a-t-il déclaré, "bien sûr" ils sont exclus, "ils sont quatre députés européens et qui aujourd'hui trahissent tous nos militants.

"Elle ment. Elle est entourée de professionnels de la trahison. C'est le record du monde de la trahison". Contre l'avis d'Éric Zemmour, président de Reconquête, Marion Maréchal a annoncé ce mercredi apporter son soutien aux candidats investis par l'alliance RN/LR.

"Une trahison", assure Éric Zemmour, interrogé sur BFMTV. Elle "a négocié quelque place misérable pour elle et ses amis et son clan au sein du Rassemblement national. (…) Elle rejoint le clan familial".

"Le pays ne peut pas se permettre l'aventure, le pays doit avoir de la stabilité avec des gens qui ne sont parfaits", concède Gérald Darmanin, invité sur le plateau de TPMP, "mais ont montré que pendant le Covid, si on avait laissé les autres, les zinzins et les zozos de chaque côté, on aurait des vaccins qui ne fonctionnaient pas. On n'aurait pas pris de mesures courageuses et notre économie se serai effondrée".

Le Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement de campagne pour les élections législatives jeudi à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, fief électoral du Rassemblement national, a annoncé mercredi soir Matignon.
Après un passage sur la radio France Inter, il ira "sur le terrain, au contact des Français" en soutien de Jean-Pierre Pont, candidat de la majorité dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet. Il terminera sa journée dans l'émission Quotidien sur la chaîne TMC.

"La commission nationale d'investiture s'est réunie en fin d'après-midi. J'ai participé à ces travaux. (...) Il n'y aura qu'un seul label LR, donné par notre commission nationale d'investiture, présidée par Michèle Tabarot", a réagi Gérard Larcher sur le plateau de TF1.

Il répond aux propos d'Éric Ciotti qui assure que 80 candidats LR seront soutenus par le Rassemblement national.

Le fondateur de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, n'a pas avancé de nom pour le futur locataire de Matignon en cas de majorité absolue du "Nouveau Front populaire" aux élections législatives.

"Je m'en sens capable", explique-t-il mais "il faut qu'il y ait une discussion, proposer ce n'est pas imposer", nuance-t-il. "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas", insiste-t-il.

"Je salue l’appel de Marion Maréchal invitant ses électeurs à choisir nos candidats dès le premier tour le dimanche 30 juin", a écrit Jordan Bardella sur X. "C’est une déclaration responsable qui va dans le sens d’une dynamique patriote pour gagner et pour agir demain."

"Cette alliance n'est pas plus contre-nature que quand des gens devenaient des piliers d'Emmanuel Macron après avoir été le porte-parole de la campagne Fillon", soutient Tugduel Denis sur RTL.

Interrogé sur CNews, Éric Ciotti a assuré que "autour de 80" candidats Les Républicains aux élections législatives "qui porteront les couleurs de ma famille politique" et seront "soutenus par le Rassemblement national".

Exclu des Républicains ce mercredi, Éric Ciotti a plaidé sur CNews pour "Congrès qui donne la parole aux militants, après les élections législatives".

Il a également insisté sur sa position au sein de son parti : "Je suis président des Républicains et je le reste. Seuls les militants pourraient me refuser cette légitimité", a-t-il déclaré, dénonçant un "putsch" des ténors LR.

La secrétaire générale de la CGT, invité sur RTL, évoque le risque d'une majorité de l'extrême droite à l'Assemblée nationale. "La particularité de l'extrême droite c'est que si malheureusement elle prend le pouvoir par les urnes, elle ne le rend pas le pouvoir".

"Ce que le RN a promis ne se fera pas. Le programme 'finances publiques' que veut nous imposer le RN c'est 100 milliards, c'est totalement irréaliste", a jugé le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, à l'antenne de RTL.

Les invités de RTL

LÉGISLATIVES - Éric Dupond-Moretti est l'invité de RTL Bonsoir

12/06/2024 à 18:45 — 13m00s

Rien ne va plus chez les Républicains. Éric Ciotti a été exclu à l'unanimité par les ténors de son parti de son parti ce mercredi. Le président des LR s'est enfermé au sein du siège du parti et conteste cette décision.

RTL Soir

LES RÉPUBLICAINS - Ce qu'il faut retenir de la journée folle chez LR

12/06/2024 à 18:56 — 02m10s

Dans un communiqué publié sur X, Marion Maréchal dénonce une triple faute d'Éric Zemmour qui "a décidé, malgré notre opposition, de présenter le maximum de candidats contre cette coalition des droites".

"Nous demandons donc à tous les Français qui nous ont fait confiance ce dimanche 9 juin de soutenir l'union plutôt que la division".

Invité sur RTL, le garde des Sceaux a souligné la gravité de la situation des Républicains ce mercredi. "C'est un gag, ce n'est pas Dallas, c'est une série comique. M. Ciotti s'enferme dans l'immeuble LR, c'est une histoire folle. Il prend ensuite un communiqué avec le papier à entête des LR alors qu'il n'en est plus le président. Et là, c'est Mme Annie Genevard qui vient avec son double des clés pour ouvrir la porte", résume le ministre de la Justice.

"Voilà le spectacle pathétique et comique que génère l'initiative de M. Ciotti".

Les invités de RTL

LÉGISLATIVES - Éric Dupond-Moretti est l'invité de RTL Bonsoir

12/06/2024 à 18:45 — 13m00s

Olivier Marleix a annoncé que tous les députés français, à l'exception d'Éric Ciotti et Christelle D'Intorni, seront réinvestis pour les élections législatives. Sur les 61 députés sortants, 59 restent donc fidèles aux Républicains.

"Il y aura un candidat LR contre Eric Ciotti dans sa circonscription", a ajouté Olivier Marleix, qui s'exprimait à la sortie d'une commission nationale d'investiture des Républicains.

LFI, les écologistes, le parti socialiste et le PC ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées.

Élections législatives

Législatives 2024 : quelle est la répartition des circonscriptions du nouveau Front Populaire ?

"Vu que tu as décidé de t'allier avec le Rassemblement national, alors, vas-y !", a lancé le maire de Nice, Christian Estrosi, sur les réseaux sociaux. "Enfermé dans ton siège parisien, tu n’entends pas les Niçois. Ils sont dégoutés par ton attitude. Tu fais honte à notre ville !"

À l'issue du bureau politique organisé par les Républicains pour décider de l'exclusion d'Éric Ciotti, plusieurs ténors du parti ont pris la parole devant les journalistes pour justifier leur décision unanime.

"Quand on fait de la politique, on ne répond pas par des petites ententes faites en catimini pour négocier des circonscriptions", a taclé Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes.

"Éric Ciotti a été exclu des Républicains et il en sera de même pour tous les candidats qui seront soutenus ou investis par le Rassemblement national", a mis au clair Xavier Bertrand. "On le voit par rapport aux manœuvres désespérées de M. Ciotti vis-à-vis de certains militants, il sera impératif d'obtenir une clarification (…) et qu'on sache que l'opposition (au RN, NDLR) est majoritaire", a-t-il ajouté.

Éric Ciotti a réagi sur les réseaux sociaux à son exclusion décidée par le bureau politique des Républicains. "Aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale.
Elle peut avoir des conséquences pénales. Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents !", a-t-il écrit.

À l'issue de leur bureau politique, les Républicains ont confirmé l'exclusion d'Éric Ciotti de leur parti. Ils ont décidé de nommer leur secrétaire générale, Annie Genevard, présidente par intérim. La tête de liste LR aux européennes, Xavier Bellamy, est nommé président exécutif.

La réunion des cadres des Républicains vient de toucher à sa fin. Les cadors ont décidé " à l'unanimité" d'exclure le président de leur parti, Éric Ciotti, au lendemain de l'annonce d'un accord avec le Rassemblement national.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste a dénoncé sur X les "les contre vérités historiques, les fake news (et) les caricatures" d'Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse.

Juste avant le début du bureau politique exceptionnel de LR, Valérie Pécresse a attaqué Eric Ciotti : "Il n'y a pas de place pour les traitres et les putschs à la petite semaine".

La liste des premiers députés investis par Renaissance a été publié par le parti ce mercredi. Y figurent notamment les anciens ministres Olivier Véran, Olivier Dussopt et Clément Beaune, l'actuel ministre du Logement Guillaume Kasbarian ou encore l'ancien sarkozyste Eric Woerth.

Les ténors des Républicains se réunissent en bureau politique exceptionnel pour décider du sort d'Eric Ciotti, qui s'est positionné en faveur d'alliances avec le RN. Le principal intéressé n'est pas présent, estimant que cette réunion n'a "aucune valeur juridique".

Se basant sur la même organisation que lors de la constitution de la Nupes, chaque parti a nommé des négociateurs, chargés de mener à bien les discussions pour mettre en route le nouveau front populaire. On vous explique pourquoi ⤵

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Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées.

La France insoumise aura 229 candidatures, le Parti socialiste 175, les Ecologistes 92 et le Parti communiste français 50, ont indiqué les responsables socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini dans un courrier envoyé aux adhérents mercredi matin.

L'accord ne comprend pas les Outre-mer et la Corse, comme en 2022 au moment de la Nupes. Restera au PS et à Place publique, le petit parti de Raphaël Glucksmann, qui avaient fait alliance pour les européennes, à se répartir entre eux les circonscriptions. Dans la précédente législature, Place publique ne comptait pas de député.

Invité de RTL, Laurent Jacobelli (RN) a jugé avec sévérité la conférence de presse d'Emmanuel Macron. "Il est perdu, c'est un lapin pris dans les phares et il ne sait plus quoi inventer pour sauver sa peau", a affirmé le député de Moselle.

Eric Ciotti, accusé d'avoir fait fermer les locaux du siège de LR, a réagi sur X, dénonçant des "élucubrations" et assurant avoir pris cette décision pour des questions de sécurité et non pour empêcher un bureau exécutif extraordinaire.

"J'entends beaucoup d'élucubrations sur la fermeture du siège LR. J'ai pris cette décision à la suite des menaces reçues et des désordres d'hier. Je dois garantir la sécurité du personnel. De surcroît, aucune réunion n'a jamais été prévue au siège cet après-midi", a-t-il écrit.

En conférence de presse, le chef de l'État a notamment fait un mea culpa sur l'accès au logement. Sur RTL, le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, salue l'humilité du chef de l'État.

"On demande tout et son contraire aussi dans ce pays, estime l'ex-LR qui a rejoint le parti d'Emmanuel Macron. Bien sûr qu'il y a un grand nombre de chantiers à faire, mais moi, j'apprécie l'humilité et le travail qui est fait et qui est présenté. Il connaît parfaitement tous ces sujets et face aux blocs tels qu'il les a présentés sur le plan politique, je pense que la compétence a un sens pour la suite".

Les invités de RTL

MACRON - Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, réagit à la conférence de presse (3/3)

12/06/2024 à 12:34 — 02m40s

Au micro de RTL, le porte-parole du Rassemblement national Laurent Jacobelli a commenté la conférence de presse tenue ce mercredi 12 juin par Emmanuel Macron. Le député considère avoir entendu "le même Emmanuel Macron qu'en 2017" et dénonce "un exercice de schizophrénie paranoïaque et égotique".

"Emmanuel Macron est perdu, un lapin pris dans les phares", affirme-t-il avant d'ajouter : "Il montre qu'il n'a rien à proposer".

Les invités de RTL

MACRON - Laurent Jacobelli (RN) réagit aux attaques lors de la conférence de presse

12/06/2024 à 13:08 — 09m16s

Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'interdiction du téléphone "avant 11 ans" et des réseaux sociaux "avant 15 ans", dans la ligne du rapport remis au président par une commission d'experts sur l'impact de l'exposition des jeunes aux écrans. "Tous les experts le disent, l'addiction aux écrans est le terreau de toutes les difficultés: harcèlement, violence, décrochage scolaire", a-t-il déclaré. "Il faut un âge pour la majorité numérique, ça protège", a-t-il ajouté. Le projet d'instaurer une majorité numérique à 15 ans figurait déjà dans le programme de la majorité présidentielle pour les européennes.

Interrogé sur l'alliance à gauche qui se forme pour les prochaines législatives, Emmanuel Macron a expliqué que, pour lui, ce Front populaire représentait une "alliance indécente". "Léon Blum doit se retourner dans sa tombe", a déclaré le chef de l'État.

Emmanuel Macron ne mènera pas la campagne de la majorité aux législatives, qui sera "portée par le Premier ministre" et ne fera pas de débat avec Marine Le Pen, a-t-il indiqué.
"Le président de la République, il doit donner un cap, une vision. Mais il n'est pas là pour faire campagne aux législatives", a-t-il déclaré. Quant à un débat avec Marine Le Pen, "j'ai fait cette offre de clarification avant les européennes parce qu'elle l'avait soumise. Elle ne s'est pas rendue au rendez-vous (...) Je comprends que madame Le Pen voulait rejouer la présidentielle en disant (...) qu'il fallait ensuite que je démissionne. Je l'invite à relire la Constitution. Donc, non".

Emmanuel Macron a souhaité "supprimer un échelon territorial" dans l'organisation administrative française, et donner le "choix" aux citoyens de "rouvrir la question des grandes régions qui ont éloigné la décision", sensible dans plusieurs d'entre elles.
"Il nous faut déconcentrer beaucoup plus rapidement mais il faudra supprimer un échelon territorial pour ramener plus de simplicité et de liberté sur les territoires, rouvrir la question de ces grandes régions qui ont éloigné la décision et redonner la liberté de choix sur le terrain à nos compatriotes s'ils veulent revenir sur ce sujet", a affirmé le président de la République.

"Si les gens ont peur [de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite], le sursaut c’est maintenant", a lancé le chef de l'État.

Le résultat des élections législatives est-il le reflet d'un rejet d'Emmanuel Macron ? "L'élection personnelle dans la Ve République, c'est la présidentielle". "Il y a une colère qui est là, il faut l'entendre et lui donner un débouché. Le président de la République est là pour donner un cap, mais pas là pour faire campagne aux législatives (....) Le président n'a pas à faire campagne, c'est le premier ministre qui va faire campagne avec la majorité", déclare-t-il

Envisage-t-il de démissionner, en cas de défaite aux élections législatives ? "Il faut tordre le cou à ce canard qui n'a jamais existé (...) C'est absurde", lance Emmanuel Macron qui explique aussi qu'il ne débattra pas avec Marine Le Pen. Contrairement à ce qui avait été annoncé pendant la campagne des européennes.

À présent, Emmanuel Macron a décidé d'évoquer la situation des retraités français. "J'ai entendu beaucoup de rumeurs, je vais être très clair : les retraites seront bien indexées sur l'inflation". "Le pouvoir d'achat des retraités n'est pas une variable d'ajustement pour nous", ajoute-t-il.

"La majorité présidentielle est la seule à proposer ça (...) Que proposent les autres ? De revenir sur la réforme des traites, de supprimer ce qui a été fait pour les retraités les plus modestes et de mettre le système de retraites en banqueroute", déclare le chef de l'Etat

Emmanuel Macron a, une nouvelle fois, exprimé sa volonté de développer un modèle d'écologie à la française. Le président a annoncé le lancement de "huit nouveaux réacteurs nucléaires". Cela s'ajoute aux six premiers réacteurs déjà confirmés.


"Le programme de gouvernement devra acter des décisions fortes, comme par exemple huit nouveaux réacteurs nucléaires indispensables" à la transition énergétique du pays, qui s'est engagé à sortir des énergies fossiles, a déclaré le président lors d'une conférence de presse organisée après la dissolution de l'Assemblée nationale.

En février 2022, avant même la guerre en Ukraine, le président avoir annoncé une ambitieuse politique de relance du nucléaire prévoyant la construction de six réacteurs de nouvelle génération avec une option pour huit supplémentaires.

Emmanuel Macron a promis pendant sa conférence de presse d'ouvrir "un grand débat sur la laïcité" pour prendre "des mesures claires". "L'autorité républicaine, donc, à tous les étages, avec des éléments très clairs (...) qui est le renforcement d'un axe régalien", a-t-il affirmé dans des propos liminaires à une conférence de presse organisée après la dissolution de l'Assemblée nationale. Il a proposé "plus de fermeté, mais dans le cadre de la République et de ses valeurs". "C'est aussi cela qui nous oppose (...) aux deux extrêmes", a-t-il jugé. "Ce qui est proposé aujourd'hui par l'extrême gauche, c'est une réponse par le communautarisme et le laxisme", et "ce qui est proposé par l'extrême droite et ceux qui s'y allient, c'est une réponse à l'insécurité par la sortie de la République, de ses valeurs, de son socle même".

Emmanuel Macron livre désormais les grandes lignes du programme de la majorité présidentielle. Le président de la République a rappelé son intention de réduire l'immigration illégale, de répondre à la montée de la violence des mineurs, des peines plus rapides et plus sûres. Il a aussi plaidé pour "plus de fermeté dans la République et par la République".

À chaque argument avancé, Emmanuel Macron n'oublie pas de rappeler ceux de ses adversaires politiques, l'extrême droite et l'extrême gauche.

Après avoir livré son analyse de la droite, le président de la République en fait de même avec la gauche.
"La gauche républicaine et de ses dirigeants" ont "exprimé des choix clairs sur la sociale démocratie, sur l'économie sociale de marché". Elle "vient de s’allier de l’extrême gauche qui s’est rendue coupable d’antisémitisme et d’antiparlementarisme", a déclaré Emmanuel Macron.

"Les choses sont donc simples aujourd’hui, nous avons des alliances contre-nature aux deux extrêmes qui ne sont d’accord sur rien", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron attaque tour à tour la gauche et la droite. "Ce moment est celui de la clarification. Un moment historique, dit-il. Depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclatent au grand jour. C’est un moment de vérité entre ceux qui veulent faire prospérer leurs boutiques et ceux qui veulent faire prospérer la France." Après avoir "pris acte d'un blocage" à l'Assemblée nationale, la dissolution "permet seule la clarification des choses", a-t-il dit, en pointant du doigt l'alliance du LR Eric Ciotti et du RN. Il a aussi accusé LFI d'avoir créé un "désordre parfois constant" et "inquiétant" au palais Bourbon, reprochant en outre à "l'extrême gauche" "antisémitisme" et "antiparlementarisme".

Le président de la République prend la parole et rappelle la situation de majorité relative à l'Assemblée. L'occasion pour de viser certains députés de la France insoumise qui, selon lui, ont créé le désordre au sein de l'hémicycle.

Il évoque aussi le résultat des élections européennes et la victoire du Rassemblement national. "C'est un politique qu'on ne saurait ignorer". "Ce moment (les élections législatives, ndlr) est celui de la clarification et un moment historique pour notre pays", a-t-il ajouté.

Le maire LR de L'Haÿ-des-Roses, Vincent Jeanbrun, annonce quitter ses fonctions de porte-parole du parti. "Il est clair que je ne peux pas rester porte-parole tant qu'Eric Ciotti sera président de cette formation politique", a-t-il expliqué sur LCI. "Moi je quitte mes fonctions de porte-parole et j'appelle à la démission immédiate d'Eric Ciotti."

RTL se rend toute la semaine dans des villes qui ont placé le Rassemblement national en tête lors des élections européennes. Aujourd'hui, notre reporter s'est rendu à Joigny, dans l'Yonne, dirigée depuis 16 ans par les socialistes.

Le journal RTL

"Une ville tranquille, mais on ne sait jamais", comment le RN a séduit des électeurs dans l’Yonne

Éric Ciotti "ne sera plus président des LR à 15 heures, il va être destitué", a indiqué la sénatrice LR Agnès Evren.

Un bureau exécutif exceptionnel du parti débute à 15h cet après-midi.

Le gouvernement qui sera nommé à l'issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet devra rapidement clarifier sa stratégie économique et budgétaire, a estimé mercredi le gouverneur de la Banque de France.

Les taux d'intérêt sur la dette française "ont remonté" depuis l'annonce dimanche de la dissolution de l'Assemblée nationale, "parce que les investisseurs n'aiment pas l'incertitude", a constaté François Villeroy de Galhau sur Radio Classique.

Or "une période électorale s'accompagne toujours d'incertitudes, c'est le jeu de la démocratie", a-t-il poursuivi. "Il sera important que quelle que soit l'issue du scrutin, la France puisse clarifier vite sa stratégie économique et en particulier sa stratégie budgétaire", a conclu François Villeroy de Galhau.

"L'histoire n'est pas terminée : on a un forcené à la tête d'un parti (LR) avec des gens qui vont essayer de le déloger, sachant que les statuts n'avaient pas prévu une démence de la part du président", analyse le chef du service politique de RTL, Olivier Bost.

Invitée de RTL, la députée Laure Lavalette a estimé qu'Eric Ciotti avait eu "le courage de répondre à Jordan Bardella".

"Ce n'est pas un hasard si le nom de Laurent Berger est proposé par Raphaël Glucksmann et aussi par Carole Delga, par exemple. La présidente de la région Occitanie, ancienne ministre de François Hollande, connaît bien l'ancien patron de la CFDT. Il coche beaucoup de cases, comme il n'appartient à aucun parti. Il élargit les perspectives. La gauche se dit ouverte aux syndicats, aux associations. Bref, elle veut aller au-delà des partis ou des mouvements purement politiques." Retrouvez l'édito d'Alba Ventura ⤵

L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - Législatives 2024 : pour Matignon, "Laurent Berger coche beaucoup de cases", note Alba Ventura

Depuis le lundi 10 juin 2024, il n'est plus possible de s'inscrire sur les listes électorales et de voter aux prochaines législatives, comme le stipule le droit électoral. On vous explique pourquoi dans cet article ⤵

Élections législatives

Législatives 2024 : pourquoi il n'est plus possible de s'inscrire sur les listes électorales

Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France a appelé Emmanuel Macron à "se mettre en retrait" de la campagne des législatives, alors que le chef de l'État doit donner une conférence de presse en fin de matinée.

"C’est lui le fauteur de trouble depuis des années", a-t-il accusé chez nos confrères de BFMTV/RMC.

Le NPA a annoncé dans la nuit rejoindre le Front populaire, "pour faire face à Macron et l’extrême droite".

Selon, Félicien Faury, sociologue, invité de RTL ce mercredi, "il y a une détestation d'Emmanuel Macron très intense sur le terrain".

Un bureau exécutif exceptionnel du parti a été convoqué en urgence ce mercredi à 15 heures au siège des Républicains par la vice-présidente du parti Annie Genevard. L'exclusion d'Éric Ciotti, qui a défendu la veille une alliance avec le Rassemblement national dans la perspective des législatives anticipée du 30 juin et 7 juillet, devrait être au programme.

"S'il le faut, nous le sortirons du bureau des héritiers du général de Gaulle", a prévenu le député LR Aurélien Pradié à propos d'Éric Ciotti, qui compte rester président des Républicains tout en prônant une alliance avec le Rassemblement national.

Président de LR, "il ne l'est plus à l'instant où il a pris cette décision folle", a estimé Aurélien Pradié sur France 2. "S'il le faut, nous le sortirons du bureau qui est le bureau des héritiers du général de Gaulle. C'est impossible. C'est une question d'heures", a-t-il ajouté.

Olivier Véran a annoncé, dans les colonnes du Dauphiné libéré, son intention de se présenter aux législatives dans la 1ère circonscription de l'Isère, dont il est le député sortant. L'ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement avait pourtant annoncé en mars dernier son choix de se reconvertir dans la médecine esthétique.

En 48h, la pétition lancée par le Front populaire pour une union des partis de gauche en vue des législatives anticipées a recueilli plus de 413.000 signatures.

Un candidat LR sera présenté par Les Républicains face à Éric Ciotti dans sa circonscription des Alpes-Maritimes, a annoncé Olivier Marleix, le chef des députés LR à l'Assemblée nationale chez nos confrères de BFMTV. "Les Républicains présenteront des candidats dans toutes les circonscriptions, y compris la sienne", a-t-il indiqué.

Ce sera l'une des images fortes de la journée : la conférence de presse d'Emmanuel Macron. Initialement prévue hier, elle aura finalement lieu à 11 heures ce matin. Le chef de l'État veut présenter "son orientation politique", indique son entourage. En clair : les grandes orientations, les grands thèmes sur lesquels il entend faire campagne ces prochaines semaines. Alors, ce ne sera pas exactement un programme. "Beaucoup trop tôt", selon les stratèges macronistes mais a minima les grands axes.

Et ce sera surtout l'occasion de réagir officiellement pour la première fois à ce qu'il appelle lui-même une "clarification" politique. Avec l'alliance entre LR et le RN d'un côté et le retour de la NUPES de l'autre. Ce que l'entourage présidentiel dépend comme le duel entre : "Les forces républicaines d’un côté et les forces extrémistes de l’autre".

RTL Matin

MACRON - Ce qu'il faut attendre de la conférence de presse de mercredi (11h)

12/06/2024 à 08:07 — 01m08s

"On peut reconstruction une alternative puissante de droite, à la fois forte et raisonnable. C'est ce que j'essaye de faire avec Nouvelle Énergie, qui est mon parti politique, et des gens de LR. Il va falloir récréer quelque chose avec des gens nouveaux."

Pour David Lisnard, "Emmanuel Macron est dans une destruction de la France et des institutions très très grave avec derrière, des problèmes de déclassement éducatif, de pouvoir d'achat réel, une politique chaotique. Et c'est pourquoi, même si ça parait peu audible, ce qu'il faut maintenant, c'est tracer un chemin courageux, ne pas tomber dans la facilité", lance-t-il.

Hier, Jordan Bardella indiquait qu'un accord avec plusieurs dizaines de députés LR avait été passé pour les législatives. "Faites attention", prévient David Lisnard, qui estime que le chef du RN "bluffe".

"Il est objectivement impensable et impossible qu'il y ait des dizaines de députés... Je pense qu'il joue sur les mots. Je n'y crois pas une seconde", explique le président de l'Association des maires de France.

"Je ne vois pas comment il (Éric Ciotti) peut rester à la tête d'une organisation qu'il a fait évoluer dans un sens qui n'avait pas été validé", estime David Lisnard. "On n'a pas voulu aller avec Emmanuel Macron, et on avait raison parce que c'est un échec, et on voit bien que dans le projet du RN il y a beaucoup de points communs avec le programme de la majorité", regrette le maire de Cannes.

"Dans le tumulte, la voix d'une droite très forte et raisonnable, même si elle est peu audible, c'est celle-là qu'il faut défendre. Donc, au-delà des étiquettes, ce qui compte c'est préparer l'avenir", estime David Lisnard.

Selon Martial You, éditorialiste à RTL, le camp présidentiel et le RN s'affrontent sur LE sujet qui préoccupe le plus les Français : le pouvoir d'achat.

David Lisnard, le maire de Cannes, est l'invité d'Amandine Bégot à 7h40.

À 3.000 kilomètres de Paris, en Russie, on se délecte des mauvais résultats de la majorité aux élections européennes. Dans le viseur des médias pro-régime : Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le chancelier allemand.
"Le dangereux virus de l'illégitimité commence à se répandre en Europe. La défaite écrasante de Macron et de Scholz confirme leur incompétence tant sur le plan national qu'européen", estiment notamment les journalistes.

RTL Matin

RUSSIE - Moscou se réjouit de la débâcle de Macron aux européennes

12/06/2024 à 07:27 — 01m21s

Les Républicains sont plus divisés que jamais et Reconquête n'as pas réussi à obtenir l'accord tant espéré avec le Rassemblement national. Seule la gauche semble, à ce stade, s'en sortir avec le jeu des alliances. Les différents partis de gauche se sont alliés sous la bannière du "Nouveau Front populaire", mais ils ont encore beaucoup de détails à gérer.

Lire l'article ⤵️

RTL Soir

Législatives 2024 : où en sont les tractations du "Nouveau Front populaire" ?

Initialement prévue mardi après-midi, la conférence de presse d'Emmanuel Macron - cette grand-messe de questions-réponses avec les journalistes - se tiendra finalement mercredi à la mi-journée, a fait savoir l'Élysée.

Découvrez pourquoi ⤵️

Les invités de RTL

Législatives 2024 : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il repoussé sa conférence à mercredi ?

Plusieurs ministres de l'aile droite du gouvernement ont appelé mardi soir dans une tribune publiée par Le Figaro à un "front républicain".

"Plus que jamais, nous croyons qu'entre le Front populaire de la France Insoumise et le Front National de l'extrême droite, il existe une voie pour un front républicain. Nous appelons toutes les femmes et les hommes de bonne volonté à nous rejoindre", écrivent les ministres signataires parmi lesquels on retrouve Gérald Darmanin, Rachida Dati ou encore Bruno Le Maire.

Bonjour et bienvenue sur ce live. Cette nouvelle journée de campagne législative intervient après un mardi fort en rebondissements.
À la mi-journée, Éric Ciotti a confirmé les bruits de couloir concernant une alliance des Républicains avec le Rassemblement national. Il a ainsi suscité l'indignation des ténors de son parti qui exigent sa démission.

Edouard Philippe a tendu la main à ces députés LR qui s'opposaient à cette alliance alors que Jordan Bardella a assuré dans la soirée que le RN investira "des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants".

Ce jeu d'alliance n'a pas été aussi fructueux du côté du parti d'Eric Zemmour. Marion Maréchal a annoncé dans un communiqué l'échec d'un accord avec le RN. Jordan Bardella aurait jugé que les "positions" d'Eric Zemmour "ont rendu les conditions d'un accord caduques".