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Manuel Bompard, Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel
Crédit : AFP
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La France insoumise "jette les rancunes à la rivière". Par ces propos postés sur X (anciennement Twitter) le 11 juin, Jean-Luc Mélenchon a adoubé la création du nouveau front populaire. "La France n'est pas condamnée à la peine de Bardella. Le Nouveau Front Populaire sait gouverner", a-t-il écrit. Et maintenant ? Deux jours après avoir annoncé le rassemblement du Parti socialiste avec les Écologistes, la France insoumise et le Parti communiste sous l'égide d'une nouvelle alliance électorale, l'heure des négociations est arrivée.
Dans leur déclaration commune, les partis signataires du rassemblement indiquent : "Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite". Cela se traduit par des "candidatures uniques dès le premier tour". Mais comment ? Combien de circonscriptions ? Combien de candidats par parti ? Et surtout, quel programme commun ?
Débute ainsi pour la gauche la partie la plus délicate de la campagne : négocier et acter des mesures communes. Afin de mettre toutes les chances de leurs côtés et éviter les guerres d'ego, les chefs de parti et personnalités engagées dans la campagne ont passé la main à des négociateurs. Comme lors de la création de la Nupes, chacun des quatre partenaires a droit à trois personnes.
Un premier groupe de travail planche sur le programme et les mesures qui seraient mises en œuvre dans les 100 premiers jours, en cas de victoire aux législatives. Ce groupe s'est retrouvé chez les écologistes. Un second groupe est chargé des investitures. Il s'agit de la mission hautement délicate de répartir les 577 circonscriptions. Ceux-là planchent au QG de la France insoumise.
D'ailleurs, le Parti socialiste a confirmé, dans un courrier envoyé à ses adhérents, qu'un "accord de principe" avait été trouvé entre les différents partis de gauche. LFI aura 229 candidatures, le PS 175, EELV 92 et le PCF 50, précisent les responsables socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini.
Les quatre chefs de parti, à savoir Marine Tondelier, Manuel Bompard, Olivier Faure et Fabien Roussel sont en contact constant. Ils peuvent intervenir s'il y a des points de blocage. De même que Raphaël Glucksmann, sa négociatrice fait partie du contingent PS.
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