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Raphaël Glucksmann, le 16 mars 2025
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Il se vit comme l’espoir d’une partie de la gauche. Raphaël Glucksmann, la petite révélation des élections européennes, en 2024, se voit visiblement aller beaucoup plus loin et peut-être même jusqu’à l’Élysée.
Pour lui, le grand test commence. Il présente ce 23 juin 2025, à Paris, ce qu’il appelle sa "vision pour la France". En clair, un début de programme pour une gauche pro-européenne et laïque, en miroir inversé de celle de Jean-Luc Mélenchon, le leader à la tête de La France insoumise (LFI).
Pour l’instant les sondages sont plutôt bons pour lui, pour ce qu’ils valent aussi loin de l’échéance, mais il est le seul à devancer parfois Jean-Luc Mélenchon à gauche. Sauf qu’il va devoir convaincre qu’il a assez de détermination – certains diront de cran – pour aller jusqu’au bout.
Le 9 juin 2024, Raphaël Glucksmann obtient presque 14 % des voix aux élections européennes, à la tête de la liste commune de Place publique – son mouvement - et du Parti Socialiste. La liste LFI est à moins de 10 %, les écologistes sont à 5,5 %. Bref, à gauche, c’est lui le patron.
Sauf que l’heure de gloire de Raphaël Glucksmann ne dure effectivement qu’une heure. Entre l’annonce des résultats, le 9 juin à 20 heures, et le 9 juin à 21 heures, lorsque Emmanuel Macron annonce la dissolution.
Et là, patatras. Il disparaît, il s’efface. Normalement, il aurait dû appeler ses homologues à gauche, et dire : "C’est moi le patron, c’est moi qui organise, réunion ce soir chez moi". Sauf que ça ne s’est pas passé comme cela. Le Nouveau Front Populaire s’est organisé sans lui et c’est plutôt Jean-Luc Mélenchon qui en a été l’architecte. Il était le leader à gauche et il a été culbuté par le deuxième, LFI, qui est de surcroit son adversaire et rival idéologique. Un désastre.
Peut-être bien qu'il a été naïf. Raphaël Glucksmann, est encore novice en politique. C’est d’abord un essayiste, réalisateur et intellectuel engagé dans des causes, parmi lesquelles le génocide des Tutsis au Rwanda, la lutte des Géorgiens et des Ukrainiens contre la Russie de Poutine ou encore la cause des Ouïghours.
Mais en politique nationale, son engagement date de 2018. Alors, il y a à peine deux ans, il a formulé cette phrase à propos de son mouvement, Place publique, et de lui-même : "On nous prend pour des Bisounours alors qu’on est des pirates". Bon, pour l’instant, le côté pirates est moins évident. Il n’est pas trop tard, on verra s’il sort le drapeau noir dans le futur.
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