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Condamné 13 fois, 33 ans, permis annulé... Quel est le profil du suspect qui a percuté deux gendarmes dans les Vosges ?

Lors d'une conférence de presse donnée ce lundi 29 décembre, le substitut du procureur d'Épinal a détaillé le profil du chauffard qui avait percuté deux gendarmes le jour de Noël après un refus d'obtempérer.

Une patrouille de gendarmerie (illustration)

Crédit : DENIS CHARLET / AFP

Gendarmes percutés dans les Vosges : quel est le profil du suspect ?

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Dimitri Rahmelow - édité par Justine Audollent

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Un suspect bien connu de la justice. Le parquet d'Épinal a tenu une conférence de presse ce lundi 29 décembre, quatre jours après qu'un homme a percuté volontairement deux gendarmes suite à un refus d'obtempérer dans les Vosges. Samedi, le chauffard s'était rendu de lui-même au commissariat et avait été placé en garde à vue.

Lors de cette conférence de presse, Jean-Emmanuel Besset, le substitut du procureur d’Épinal, a donné plus de détails sur le profil de cet homme. Le suspect est un Vosgien de 33 ans, salarié, en couple et sans enfant. L'homme, qui conduisait malgré une annulation de son permis, est bien connu de la justice et en récidive légale.

"Il a été condamné 13 fois. Essentiellement pour des infractions routières mais également pour des infractions à la législation sur les produits stupéfiants et pour des infractions de violences volontaires", a indiqué Jean-Emmanuel Besset. 

Le suspect risque la réclusion criminelle à perpétuité

Aucune trace de consommation de stupéfiants n'a été détectée lors de sa garde à vue durant laquelle il a contesté avoir voulu blesser ou tuer les militaires. Il voulait simplement leur faire peur pour que la course-poursuite s'arrête. Les deux gendarmes ont été blessés. 

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"L'un des deux militaires a subi des contusions qui ont occasionné une boiterie. Et en ce qui concerne le second militaire, une double fracture à la fois du péroné et du plateau tibial ayant nécessité une opération", a détaillé Soizic Toumazet, commandante de compagnie de gendarmerie. Le gendarme le plus touché s'est vu prescrire un arrêt de travail d'au moins dix semaines. Le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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