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ÉDITO - "Michel Barnier a sorti la boîte à gifles" lors de la passation de pouvoirs avec Gabriel Attal

Pour Étienne Gernelle, le directeur du "Point", le nouveau Premier ministre a été très critique envers Emmanuel Macron durant son discours de passation de pouvoirs, sur le fond comme sur la forme.

Michel Barnier le 15 octobre 2020 à Bruxelles (Belgique)
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP / POOL
ÉDITO - "Michel Barnier a sorti la boîte à gifles", estime Étienne Gernelle
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Etienne Gernelle - édité par Amine Abdelli
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C’est officiel, Michel Barnier a sorti la boîte à gifles. On imagine les joues rouges d’Emmanuel Macron devant sa télévision, écoutant le discours prononcé par son Premier ministre lors de la passation de pouvoir.

L’air de rien, comme ça, avec sa voix un peu enrouée, et tout en essuyant ses lunettes, Barnier a administré au président quelques calottes bien senties. Déjà, Barnier n’a pas cité le nom de celui qui l’a nommé.

Ensuite, il dit : "Nous devons et allons davantage agir que parler". Depuis longtemps, en privé, Barnier reproche à Macron de faire trop de com. Et puis surtout, Barnier a parlé des "gens d’en bas qu’il faut respecter". Allusion directe aux petites phrases reprochées à Macron, notamment la formule "les gens qui ne sont rien". 

Mais sur le fond, c'est encore pire. Prenez le passage dans lequel il dit que c’est important de "dire la vérité". Il commence bien sûr par le sujet de la dette. Barnier appuie là où ça fait mal.

Le sujet brulant de la dette

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La faute de Macron, en la matière, c’est en bonne partie de n’avoir pas su énoncer la réalité. Monsieur "quoiqu'il en coûte" a oublié de dire aux Français que ce sont eux qui paieront, in fine, la facture de ses largesses.

Par ailleurs, c’est aussi une allusion aux deux mauvaises surprises sur les déficits en moins d’un an. Dont la dernière il y a quelques joues à peine.

En nommant un premier ministre, Emmanuel Macron a en quelque sorte tiré sa dernière cartouche, exercé une dernière fois, avant longtemps, son pouvoir jupitérien. Il ne peut pas démettre Barnier – en tout cas pas comme ça –, et il ne peut pas dissoudre avant 2025. Alors évidemment, ça doit lui faire un drôle d’effet, à Jupiter. Mais que voulez-vous, il ne fallait pas dissoudre l’Assemblée.

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