ÉDITO - Macron au Maroc : "On nous demande de se serrer la ceinture, mais c'est open bar pour les VIP", dénonce Saporta

La délégation maousse costaud de Macron au Maroc, 130 personnes tout de même, c'est comme votre première boum. Il y a trop de monde, ça fait trop de bruit et personne n'est content. Si c'était pour fourguer nos contrats, on n'avait besoin d'emmener que les grands patrons. C'était tout bénef. Ils ne nous coûtent pas un sou vu qu'ils payent leurs frais et ils peuvent nous rapporter très gros.

Mais le président voulait aussi faire passer des messages, quitte à casser un peu l'ambiance. Du coup, hop ! Il a pris le ministre de l'Intérieur dans ses bagages pour parler visa, immigration et drogue, ce qu'il a fait. Retailleau nous a même positionnés pour la sécurisation de la Coupe d'Afrique des Nations.

Sauf que du coup, ça manquait de paillettes. Alors le président a aussi embarqué avec lui tous les beautiful people. Teddy Riner, Gérard Darmon, Jack Lang, Arielle Dombasle, Leïla Slimani, Bernard-Henri Lévy, Jamel Debbouze. Et ce, au frais de la princesse, sachant que le Château-France croule sous 3.200 milliards de dettes.

"Les bad boys du lycée" au rendez-vous

Ce n'est pas tout ! Emmanuel Macron a aussi convié les bad boys du lycée. Le photographe François-Marie Banier, condamné pour abus de faiblesse contre la milliardaire Liliane Bettencourt. L'humoriste Yassine Belattar, qui manifestement n'avait pas le dress code de la royauté, est arrivé en survêt. Il est condamné pour menace de mort et suspecté d'être proche des islamistes. Enfin, le troisième affreux jojo, l'ex-député macroniste M'jid El Guerrab, condamné en appel pour avoir agressé un de ses collègues à coup de casque.

Rappelons le but originel de ce petit raout à 130 qui est de nous réconcilier avec le roi du Maroc et de redonner une stature internationale au président. On la sent comment cette teuf ?

"Trop de monde, trop de bruit, trop de buzz"

Les Français ont vraiment de quoi être agacés. On leur demande de se serrer la ceinture, mais c'est "open bar" pour les VIP. On leur demande d'être exemplaires, mais ce sont les bad boys qu'on emmène voir le roi. Espérons que ça va arranger nos affaires avec le Maroc, parce que pour le moment, c'est surtout une occasion manquée avec les Français.

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