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ÉDITO - Macron au Maroc : "Emmener Belattar, c’est d’une légèreté consternante", déplore Étienne Gernelle

Ce mercredi 30 octobre, Étienne Gernelle se penche sur la délégation choisie par Emmanuel Macron pour l'accompagner dans sa visite d'État au Maroc. Le choix de Yassine Belattar, condamné pour menaces de mort, est selon lui une nouvelle preuve de la "légèreté consternante" du président.

Emmanuel Macron est au Maroc pour une visite de trois jours.
Crédit : AFP
MACRON AU MAROC - Belattar avec le Président : un indice de sa légèreté ?
00:02:44
MACRON AU MAROC - Belattar avec le Président : un indice de sa légèreté ?
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Etienne Gernelle - édité par Joanna Wadel
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Alors qu'Emmanuel Macron et son gouvernement sont au Maroc pour une visite d'État de trois jours, il y a de quoi s'interroger. Le président est-il sérieux ? Si ce voyage diplomatique l'est assurément, la liste des accompagnants l'est beaucoup moins. Emmener Yassine Belattar, c’est le signe d’une légèreté consternante. Car Macron sait que le message est absurde. 

Pour rappel, Yassine Belattar, c’est un humoriste connu, entre autres, pour avoir été condamné pour menaces de mort ! Connu pour avoir dit, après les attentats de Charlie Hebdo et de Nice, qu’il n’était "ni Charlie ni Nice". Certes, c’était en précisant qu’il n’aimait pas les slogans et ne choisissait pas ses deuils, mais toute de même... Il y en a plein d’autres, dans son histoire, des polémiques, des emportements, des ambiguïtés. Toutefois, on ne va pas faire son procès : car au fond, on s’en fiche de Yassine Belattar. Grand bien lui fasse.

Le sujet, c’est Emmanuel Macron. Pourquoi l’emmener ? Pourquoi risquer de brouiller le message d’une mission sérieuse ? C’est tout son problème. Si le président sait ce qu'il fait, il fait souvent preuve en revanche d'une incroyable légèreté. 

Un côté "fait du prince"

Légèreté sur les comptes publics, pour commencer. Alors qu’avant 2017, il était un grand pourfendeur de la dette. Légèreté sur la laïcité, ensuite. Il soutient Jean-Michel Blanquer et son programme laïc à l’éducation avant de nommer au même poste quelques années plus tard Nicole Belloubet, qui a connu des errements sur le sujet.

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Légèreté sur ses choix politiques : en 2022 il veut nommer Catherine Vautrin, de droite, à Matignon, le lendemain c’est Élisabeth Borne, étiquetée à gauche. Il fait aussi preuve de légèreté sur le plan international, donnant par exemple des coups de menton dans des sens opposés sur le Proche-Orient.


C’est ce côté "fait du prince" que l'on décèle encore dans ce voyage au Maroc. La fantaisie fait partie de la vie. Sauf qu’il y a des limites. La limite, c’est quand la fantaisie et l’audace se confondent avec le "bon plaisir". Ce bon plaisir d’emmener qui il veut lors d’un voyage au Maroc par exemple. Or, l’Élysée, ce n’est pas fait pour se faire plaisir.

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