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ÉDITO - Dette : "La crise des finances publiques se précise", alerte Étienne Gernelle

Tout juste nommé, le gouvernement de Michel Barnier rencontre déjà des difficultés comme l'opposition entre les ministres de la Justice et de l'Intérieur. Pour Étienne Gernelle, dans son édito du 26 septembre, la vraie crise risque de s'ouvrir à cause du déficit des finances publiques.

Illustration crise économique
Crédit : AFP / JOEL SAGET
POLITIQUE - "La crise des finances publiques se précise", estime Étienne Gernelle
00:02:23
POLITIQUE - "La crise des finances publiques se précise", estime Étienne Gernelle
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Etienne Gernelle
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Il est possible que nous n’ayons encore rien vu. On parle souvent avec emphase d’une situation politique inédite, avec ce vaudeville politique qui a mené à la nomination du gouvernement, et depuis supplice de Michel Barnier, malmené de toutes parts. Mais tout cela est une plaisanterie à côté de ce qui nous pend au nez.

La crise des finances publiques se précise. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé hier que le déficit pourrait dépasser les 6 % du PIB. Alors tout cela, pour beaucoup, ce sont des chiffres, des concepts. On sait qu’il y a un problème, mais il reste théorique. Vous savez ce que disait Desproges : "un jour, j’irai en Théorie, parce qu’en théorie, tout se passe bien". Or une crise de finances publiques, c’est concret, et c’est violent.

À titre d'exemple, je ne vais pas prendre la Grèce, c’est trop caricatural. L’Espagne, c’est un peu plus comparable. En 2010, l’Espagne a été méchamment secouée par les agences de notation, puis par les marchés financiers.

Les conséquences d'une crise économique

Cela se traduit par le fait d'avoir des difficultés à emprunter, et donc avoir peur de ne plus pouvoir payer les fonctionnaires ou les pensions de retraite en fin de mois. Et là, on est prêt à tout, vraiment tout.

L’Espagne, dirigée alors par un socialiste, José Luis Zapatero, a baissé de 5 % les salaires des fonctionnaires ! Le gouvernement suivant, de droite, a fait passer l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Il y a eu deux grèves générales en Espagne, alors imaginez en France, pays révolutionnaire…

Mais la France n’en est pas à la situation espagnole de 2010. Elle est plus endettée que l’Espagne à l’époque, mais plus solide, plus grosse, plus crédible. Il n’empêche, on réalise peu ce que cela veut dire, le mur de la dette. Pour l’instant, on s’imagine encore qu’on trouvera des solutions indolores, avec, par exemple, des impôts. 

Vous connaissez le principe : le bon impôt, c’est l’impôt sur les autres. Mais ça ne suffira pas, et si ça chauffe vraiment, la secousse aura une autre portée que les couacs gouvernementaux entre Bruno Retailleau et Didier Migaud.

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