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ÉDITO - De Villepin, Bardella, Philippe, Royal, Tondelier... La longue liste des potentiels candidats à la présidentielle de 2027

Entre ceux qui y songent, le disent tout haut ou laissent courir les rumeurs, les personnalités politiques se pressent devant les portes de l'Élysée.

Dominique de Villepin, Jordan Bardella et Marine Tondelier.

Crédit : AFP

Qui n'est pas candidat à l'Elysée ?

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Qui n'est pas candidat à l'Elysée ?

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Nombreuses sont les personnalités politiques à envisager l'Élysée, en 2027. La liste est tellement longue, qu'elle pourrait s'apparenter à un annuaire, il serait peut-être plus efficace de compter ceux qui ne s'y voient pas.
Les deux favoris des sondages sont Marine Le Pen ou Jordan Bardella. Dans les parages politiques : Éric Zemmour ou Sarah Knafo. Il y a aussi Nicolas Dupont-Aignan, sans oublier François Asselineau.

Dans le "socle commun", et dans le désordre : Édouard Philippe, Yaël Braun-Pivet, Bruno Retailleau, Sébastien Lecornu, Élisabeth Borne, Gérard Larcher, Gabriel Attal, Xavier Bertrand, David Lisnard, Gérald Darmanin, François Bayrou, Bruno Le Maire, Michel Barnier, Jean Castex, Laurent Wauquiez ou encore Aurore Bergé.

À gauche : Raphaël Glucksmann, Olivier Faure, François Hollande, Carole Delga, Bernard Cazeneuve, Jérôme Guedj, Marine Tondelier, Yannick Jadot, François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Boris Vallaud, Sandrine Rousseau, Fabien Roussel, Ségolène Royal, Nathalie Arthaud, et le successeur de Philippe Poutou au NPA, dont on ne connaît pas le nom. Et puis Dominique de Villepin, qu'on ne sait jamais dans quelle catégorie ranger.

Les surprises de la "société civile"

Ils n'iront pas tous aux élections, mais cette liste n'est pas exhaustive. D'autres vocations apparaîtront sûrement après les municipales de mars 2026. Il peut aussi y avoir des surprises venues de la "société civile" comme Xavier Niel, qui s'en est amusé, Michel- Édouard Leclerc ou encore Patrick Sébastien, même s'il n'est pas officiellement candidat.

Le virus du "pourquoi pas moi"

Mais, le virus du "pourquoi pas moi" est reparti. L'élection présidentielle est une maladie française. Ce bal des egos illustre ce mal français rendant plus difficile les compromis : "Tout tourne autour du soleil présidentiel". François Mitterrand, l'a d'ailleurs écrit dans un livre intitulé Le Coup d'État permanent, en 1964, avant de se couler très bien dans le moule, le trône, du Général de Gaulle.

Un autre ouvrage intitulé L'absolutisme inefficace, écrit en 1992, par Jean-François Revel, a le mieux décrit ce qu'il a nommé "La Présidentocratie" : "La seule médiation noble sur les grands intérêts de la nation se déroule à l'Élysée entre les favoris non élus du président, et, en dernière instance, à l'intérieur du cerveau présidentiel", a-t-il écrit. Tout le monde, manifestement, veut méditer avec lui-même.

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