Édouard Philippe a pris la parole ce jeudi 7 mai pour préciser les derniers contours de son plan de déconfinement et confimer sa mise en oeuvre ce lundi 11 mai. Le chef du gouvernement a présenté le contenu du déconfinement. Un grand oral sérieux et prudemment encourageant.
En réalité, Édouard Philippe marchait sur un fil puisque l'objectif est de réanimer l'économie, sans réanimer la pandémie. Évidemment ce n'est pas commode et on a bien vu que la méthode utilisée est celle des deux France : celle en rouge et celle en vert. En clair, pour la France en vert, le déconfinement sera synonyme d'une liberté conditionnelle. Si ça marche, on passera à une autre étape de déconfinement à la fin du mois, pour le 2 juin en réalité. Concernant la France en rouge, c'est celle d'une liberté extrêmement surveillée et progressive. Derrière tout ça, il y a la volonté de redonner l'avantage à l'économie.
Après ce plan de déconfinement exposé par le Premier ministre, il reste de nombreuses questions. La question numéro 1 est l'évolution de la pandémie. Le déconfinement économique ne peut réussir que si la pandémie est contrôlée. Une réponse qu'on aura seulement au bout d'au moins deux semaines après le déconfinement.
Par ailleurs, il y a beaucoup d'autres questions qui se posent. Est-ce qu'il y aura vraiment les tests et les masques qu'on nous a promis ? C'est les deux questions qui n'ont cessé de se poser depuis des semaines et même maintenant des mois. Une réponse que l'on aura cette fois dès ce lundi 11 mai.
Autre question, est-ce que la scolarisation va pouvoir recommencer de façon satisfaisante ? Apparemment, elle se présente quand même mieux que ce qu'on attendait et que ce que les maires disaient.
Si on en croit le ministre, il y aura au moins 85% des écoles qui, d'une manière ou d'une autre, rouvriront. Il y aura aussi évidemment la question des transports, notamment en Île-de-France. Après la pandémie, la question principale est de savoir à quel rythme l'économie française va se réanimer, alors que ce rythme a plus reculé en France que dans les autres pays.
Concernant l'image du Premier ministre, qui a beaucoup changé depuis le début de cette crise sanitaire, en réalité pendant deux ans, on a regardé Édouard Philippe comme une sorte de haut-fonctionnaire compétent et sérieux. On le voyait un peu pince-sans-rire en public et avec de l'humour en privé, mais on n'en savait pas beaucoup plus. Là, à l'expérience, face à la crise, on s'est aperçu que c'est quelqu'un qui avait du sang-froid, beaucoup d'énergie et un caractère très pugnace avec de la colère quand ça ne marche pas et du réalisme.
Le résultat c'est que ça a relativement plu aux Français. Son image s'est améliorée et elle est même meilleure que celle d'Emmanuel Macron en ce moment. Cela crée des petites tensions qui ne sont pas essentielles, mais en tout cas, il s'est imposé à travers la crise.
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