Le Premier ministre a alerté sur la dégradation de la situation sanitaire en France et a dénoncé le "déni" des maires écolos, devant les députés LaREM. Dans l’attente d’éventuelles nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron, mercredi 14 octobre, Jean Castex a rappelé que "les taux d'incidence continuent d'augmenter". "Nous ne sommes pas sortis de l'auberge", a-t-il prévenu, d'après des propos rapportés.
Le Premier ministre a assuré que la concertation avec les élus locaux est de rigueur, évoquant la situation épidémiologique à Marseille où des restrictions sévères étaient nécessaires, compte tenu de la situation sanitaire qui "se dégradait fortement". "Nous mettons en œuvre ces mesures toujours en concertation avec les élus locaux. C'est avec les maires écologistes que nous avons le plus de difficultés et qui sont le plus dans le déni", a-t-il estimé.
"Vous allez discuter d'un projet de loi de finances" et d'un projet de budget de la Sécurité sociale "qui marquent une ambition", a lancé Jean Castex au groupe majoritaire. "Ce sont des signaux tournés vers l'avenir, (...) néanmoins, le pays se recentre sur la situation sanitaire", a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la solidarité face à l’épidémie. "C'est dans ces moments-là que notre solidarité et notre courage collectif sont mis à l'épreuve. Des mesures difficiles exposent la critique et l'impopularité", a-t-il jugé.
Le Premier ministre a par ailleurs dénoncé un certain relâchement et encouragé une prise de conscience chez les populations. "L'essentiel de la circulation virale se fait dans les espaces privés clos. Nous n'avons pas d'outils pour réglementer la circulation dans les lieux privés", a-t-il reconnu. Et de renchérir : "Une catégorie de la population se croit invincible au virus et ne conçoit pas qu'elle peut le transmettre à des populations plus vulnérables".
Jean Castex a confirmé que la "nouvelle phase" de la pandémie ne sera pas gérée comme la première avec la mise en œuvre d’un confinement généralisé. Il a salué la reprise du travail et de l’école en France tout en prévenant que la situation sanitaire se profile à long terme.
"Le virus va rester sûrement plusieurs mois, de nombreux mois" et "nous devons nous adapter pour éviter des ‘stop and go’ trop rudes, adapter nos comportements à cette perspective et espérer que les comportements deviendront sur le long terme plus responsables", a plaidé le Premier ministre. L’assistance semblait "acquiescer, se résignant aux mesures qui seront annoncées", rapporte un député.
Mardi, lors d’un conseil de défense, de nouvelles restrictions - couvre-feu, reconfinements locaux - ont été étudiées. Le chef d’État devra prendre la parole, mercredi à 19h55, pour faire le point sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France .
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