Le scénario de la "deuxième vague forte" est désormais une réalité. Jean Castex a mis en garde les Français contre un éventuel relâchement des mesures barrières pour lutter contre le coronavirus. Le Premier ministre a ainsi opéré un tournant dans la communication du gouvernement qui envisagerait désormais l'option d'un reconfinement local.
Le nombre de nouveaux cas positifs à la Covid-19 enregistrés en 24 heures a battu plusieurs records depuis le redémarrage de l'épidémie cet été, selon les données de Santé publique France. Plus de 8.000 cas ont été enregistrés lundi, selon l'agence sanitaire qui fait état de 96 morts dans les dernières 24 heures, soit un total de 32.825 décès. La situation est préoccupante à Paris avec un taux, jamais vu, de tests positifs de 17% en Île-de-France.
C'est donc dans un contexte sous tension qu'Emmanuel Macron a décidé de prendre la parole, le 14 octobre à 19h55. Soit deux jours après son Premier ministre Jean Castex. Un fait assez rare pour le souligner.
"Un reconfinement général", dont "les conséquences sont absolument dramatiques", "doit être par tous moyens évité", a prévenu Jean Castex. Désormais, Toulouse, Montpellier, Paris, Marseille, Lyon et Lille sont en zone d'alerte maximale.
Jean Castex estime qu'il "ne peut plus y avoir de relâchement" et a pointé du doigt la responsabilité des Français qui, en particulier pendant les vacances estivales, ont "considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu". Le Premier ministre a dévoilé que la stratégie du gouvernement est celle d'"une riposte graduée et territorialisée".
L'option du couvre-feu. Emmanuel Macron souhaite donc éviter un reconfinement du pays, afin d'éviter un arrêt économique du pays. Mais au regard des derniers chiffres, force est de constater que l'épidémie repart avec "force", des mots du Premier ministre. Un éventuel confinement nocturne - un couvre-feu territorialisé - est au cœur des discussions du Conseil de défense.
Dans les villes placées en alerte maximale, ou "rouge écarlate", des mesures supplémentaires pourraient ainsi être prises. Au micro de RTL, Gabriel Attal a indiqué : "Il faudra prendre des mesures supplémentaires si la situation se confirme". "On appelle à limiter le nombre de contacts qu’on a. Ce n’est pas le moment de voir du monde dans un endroit confiné, sans masque", a-t-il indiqué.
Aucune menace à venir sur les déplacements lors des vacances de la Toussaint. "Il n’est pas prévu de limiter les déplacements", a assuré Gabriel Attal. "Il n’est pas prévu que ça change d’ici la semaine prochaine", a précisé le porte-parole du gouvernement, en référence au discours d'Emmanuel Macron.
Marlène Schiappa a résumé l'enjeu sur LCI. "Je crois que tout est envisageable, tout est sur la table et rien n'est à exclure puisque le virus évolue", a-t-elle déclaré.
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