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Bientôt la fin de la dermatose nodulaire ? La projection optimiste de deux vétérinaires
Dans un document transmis à RTL, deux vétérinaires estiment que l'épizootie pourrait prendre fin à la troisième semaine de janvier. Une projection qu'ils ont établie en compilant les données de vaccination et le bilan de la maladie en Savoie.
"Plus de 50%" des bovins ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire dans le sud-ouest, annonce la ministre de l'Agriculture, samedi 27 décembre.
Crédit : Philippe De Maria / RTL
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Une bonne nouvelle en vue pour les éleveurs français. L'épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) pourrait bientôt toucher à sa fin. Dans un document transmis à RTL, deux éminents vétérinaires estiment que cette crise sanitaire qui frappe les bovins, pourrait se terminer au cours de la troisième semaine de janvier, à partir du 18 précisément.
Pour en arriver à cette conclusion, Jeanne Brugère-Picoux, membre de l'Académie Nationale de Médecine, et Jean-Yves Gauchot, président de la Fédération des syndicats vétérinaires de France, ont compilé les données de vaccination ainsi que le bilan de la maladie en Savoie, où a débuté l'épizootie cet été.
Le gouvernement a annoncé samedi la vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse de "plus de 50%" des 750.000 bovins concernés dans le Sud-Ouest de la France.
Une prédiction sous conditions
L'été dernier, Jeanne Brugère-Picoux avait prédit la disparition du virus à plusieurs conditions : l'application du protocole avec l'abattage de tous les troupeaux où un cas est détecté, désinfection, surveillance vétérinaire et vaccination. C'est sur cette expérience qu'elle se base aujourd'hui pour prédire une fin de l'épizootie en janvier.
"En Savoie, quand les vaccinations ont commencé le 18 juillet, on savait qu'à partir de fin août, il n'y aurait plus de cas. Et le dernier cas, c'était effectivement le 21 août", explique-t-elle sur RTL. Jeanne Brugère-Picoux évoque néanmoins le "comportement de certains marchands de bestiaux" qui ont déplacé des animaux en incubation. Et de déplorer : "C'est comme ça qu'on a eu des cas avec des sauts de 100 km."
C'est justement l'un des risques qui pourraient compromettre cette prédiction. Pour que la dermatose disparaisse, il ne faut qu'aucun nouveau cas ne se déclare dans les zones touchées, et que personne ne transporte illégalement du bétail contaminé mais sans symptôme.
Depuis le début de l'épizootie en Savoie cet été, l'État tente de contenir la propagation du virus, non transmissible aux humains, en se basant sur "trois piliers" : l'abattage systématique d'un troupeau dès la détection d'un cas, la vaccination et la restriction de mouvements. En colère contre cette gestion gouvernementale, les agriculteurs se mobilisent, bloquant notamment quelques routes et autoroutes.
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