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Emmanuel Macron, lors d'un conseil de défense à l'Élysée, le 4 mars 2020
Crédit : Thibault Camus / POOL / AFP
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Après une série de couacs autour du reconfinement, Emmanuel Macron a réuni ce mercredi 4 novembre un Conseil de défense. Un durcissement potentiel des mesures y a été discuté, afin de faire face à une épidémie de Covid-19 qui continue de circuler malgré le confinement.
Le bilan de la pandémie a une nouvelle fois dépassé la barre de 400 morts en 24 heures mardi, avec 426 décès à l'hôpital, auxquels s'ajoutent 428 morts enregistrés en quatre jours dans les Ehpad. Depuis le début de l'épidémie, le coronavirus a déjà fait 38.289 morts en France. Indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier, que le confinement vise à limiter, le nombre de patients en réanimation était mardi de 3.878, soit 148 de plus en 24 heures, pour quelque 6.400 lits disponibles.
Face à ces chiffres, l'exécutif choisira-t-il de durcir le confinement ? Gabriel Attal n'a fait aucune annonce, renvoyant à la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement jeudi. Le Premier ministre Jean Castex a défendu devant le Sénat des décisions "adaptées et cohérentes", assurant avoir "tiré les conséquences" du confinement du printemps pour l'actuel, notamment en ce qui concerne les grandes surfaces et les écoles.
Des mesures plus restrictives sont d'ores et déjà étudiées, dont un possible "couvre-feu" à Paris ou en Île-de-France, notamment en raison des attroupements devant certains commerces autorisés à rester ouverts, dont Gabriel Attal avait annoncé prématurément mardi l'imposition.
Des voix s'élèvent pour un durcissement des mesures face à la résurgence épidémique, comme Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon à Paris, qui s'est dit "consterné" par un confinement "complètement light". Idem pour Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, qui appelle à un resserrement de la vis "si les chiffres ne s'améliorent pas". Position partagée par le maire de Nice Christian Estrosi, qui plaide mercredi dans Le Parisien pour "un confinement plus strict" si la courbe ne s'inverse pas d'ici une semaine.
Les mesures dans l'Éducation nationale, dont les établissements restent ouverts contrairement au premier confinement du printemps, sont également contestées, par les collectivités ou syndicats qui les jugent difficilement applicables, comme par des élèves qui les dénoncent comme pas assez protectrices.
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