Qui sont-ils vraiment ? Mercredi 29 mars, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisations en France, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité de RTL. L'occasion pour le locataire de la place Beauvau de tacler, à nouveau, les casseurs présents dans les manifestations les plus récentes. Désignés sous le terme générique de "black blocs", le ministre d'Emmanuel Macron opte, désormais, pour un autre qualificatif : celui des "black bourges".
"Il y a une partie des personnes qui manifestent avec l'ultra-gauche qui sont en fait des enfants de bonne famille. Ils connaissent extrêmement bien les moyens pour échapper à la police. Nous ne connaissons pas toujours leurs identités", explique Gérald Darmanin au micro de RTL. Ce n'est pas la première fois qu'il utilise ce terme. Vendredi 24 mars, au lendemain des scènes de violences lors de la neuvième journée de mobilisation, le ministre de l'Intérieur avait aussi utilisé ce qualificatif.
Faut-il une nouvelle loi "anti-casseurs" ? Gérald Darmanin est revenu sur la décision du Conseil constitutionnel qui a censuré la loi présentée par Christophe Castaner et votée par le Parlement. Elle prévoyait d'interdire de manifestations toute personne "que l'on soupçonnait d'être radicalisée et d'être casseur". "La loi ne me permet pas de le faire", justifie-t-il, alors que les Sages ont retoqué cette disposition, qui reprenait le système utilisé contre les hooligans.
Ces dernières semaines, les manifestations ont été émaillées de violences. "Même lorsque l'on soupçonne fortement une personne, on ne peut pas l'interpeller avant qu'elle ne commette des exactions. Je ne peux pas le faire", rappelle-t-il. Autre raison qui empêche des interpellations systématiques et un repérage plus précis des casseurs : le système téléphonique. "Les gens passent aujourd'hui en dehors des réseaux téléphoniques qui sont écoutés par la police et la justice", pointe Gérald Darmanin.
Ce dernier s'appuie, également, sur le fait que les casseurs ne "sont pas très nombreux", en valeur absolue. Le ministre de l'Intérieur répétant, enfin, que de nombreuses personnes venues pour casser lors de manifestation sont en réalité étrangères : Italie, Allemagne, etc. "Il y a beaucoup d'étrangers qui viennent pour casser", martèle-t-il.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte