Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 441 policiers et gendarmes ont été blessés, lors de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi 23 mars. Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de 457 personnes. À Lorient, par exemple, le commissariat et la sous-préfecture ont été attaqués par des jeunes cagoulés.
À Bordeaux, c'est la porte de la mairie qui a été incendiée, une grande porte en bois du XVIIIᵉ siècle. "Elle est à qui la France? Elle est la nous !", ont crié les casseurs
Des scènes de chaos ont également eu lieu à Lille, Toulouse, à Nantes, où plusieurs commerces ont été ravagés, ou encore à Rennes, avec 5h d'émeutes après la manifestation. Ce commerçant a vu sa boutique détruite. "Pendant 2h, ils ont lancé des pavés, cocktails Molotov, la totale. C'est la première fois que ça nous arrive. J'ai commandé les carreaux, mais je ne les changerai pas pour l'instant parce qu'on ne sait jamais si ça se reproduit. À Rennes, à chaque fois c'est pareil", dit-il.
Des manifestants s'en sont pris aux forces de l'ordre également dans des villes plus petites comme Bayonne ou Tulle. Ça s'est bien mieux passé en revanche à Marseille ou à Montpellier. Pas simple de savoir aussi rapidement qui sont les casseurs, mais dès jeudi soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a clairement désigné "des casseurs d'extrême gauche".
Sur RTL, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic s'est quant à lui refusé de dresser un quelconque profil des fauteurs de trouble.
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