Algérie : "Le moment de la confrontation est passé, nous sommes dans la discussion", assure Sophie Primas sur RTL
Invitée du "Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6", la porte-parole du gouvernement Sophie Primas revient sur les dernières tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie. "Le moment de durcissement est passé", rassure-t-elle ce dimanche 13 avril.
Les relations semblent s'apaiser entre la France et l'Algérie, après une période récente sous tension. Parmi les personnalités politiques les plus critiques à l'égard d'Alger, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau n'a - pour sa part - pas encore cessé de parler de la crise entre les deux pays.
Un rôle qui n'a pas dérangé la porte-parole du gouvernement : "Dans un rapport de force et dans les difficultés de relation que nous avons avec l'Algérie, il faut plusieurs moments. Bruno Retailleau a créé le premier moment qui était un moment de détermination, de rapport de force."
Quelques semaines plus tard, la diplomatie l'emporte. Mais ce n'était pas gagné d'avance révèle Sophie Primas : "Il y a un moment où nous voulions dénoncer les accords de 1968, aujourd'hui il n'en est plus question". Ce sont désormais l'exécution totale des accords de 1994 qui sont sur la table des négociations, "ce qui nous convient parfaitement et qui est conforme au droit international", affirme la porte-parole au micro de RTL.
Au cours de ces tensions, il y a eu plusieurs "grands frottements", évoque-t-elle. La détention de l'écrivain Boualem Sansal et les OQTF "en font partie". "Il y a aussi un certain nombre de sujets qui sont invisibles médiatiquement qui posaient problème" ajoute Sophie Primas.
Sophie Primas fait notamment référence aux chefs d'entreprise français, implantés ou faisant affaires en Algérie : "Ils connaissaient des difficultés depuis de nombreux mois". "Le moment du durcissement est passé, de la confrontation, du rapport de force, assure-t-elle. Nous sommes aujourd'hui dans la discussion. D'ailleurs, c'est le président algérien qui a ouvert la porte le premier et qui a tendu la main au président de la République". Cela a ainsi donné suite au voyage de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, en Algérie la semaine dernière.
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