"C'est une très bonne chose que le juge et les contrôleurs fiscaux se saisissent d'une affaire quand une entreprise est accusée d'avoir fraudé", a déclaré Emmanuel Macron, interrogé sur l'affaire McKinsey, mercredi 6 avril, sur le plateau de "Mes 100 premiers jours" sur TF1.
À quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle française, le parquet national financier a ouvert une enquête sur les pratiques d'optimisation fiscale" du cabinet de conseil McKinsey révélées par la commission d'enquête du Sénat. Des révélations qui ont aussi "choqué" le président-candidat.
"J'ai répondu au sujet des entreprises qui ne paient pas leurs impôts en France alors qu'elles y font des bénéfices. C'est le combat que je mène depuis 5 ans", défend Emmanuel Macron. Il ajoute que le Conseil de l'Union européenne, sous la présidence française, va dans les semaines à venir faire passer une réforme mettant en place un impôt minimum pour les entreprises qui font des profits sur les territoires européens. "Une chose est de dénoncer, il faut aussi corriger", appuie-t-il.
Quid du recours jugé massif par l'opposition à des prestataires extérieurs ? "C'est normal, il ne faut pas faire de la démagogie" ou de la "simplification", assure-t-il.
Dans un rapport remis le 16 mars, la commission d'enquête du Sénat assurait que les contrats conclus par l'État avec les cabinets de consultants comme McKinsey avaient "plus que doublé" entre 2018 et 2021, atteignant un montant record de plus d'un milliard d'euros en 2021.
"McKinsey représente des touts petits montants : au 3/4, ce sont des prestations informatiques pour répondre aux défis durant le Covid, aux prestations cyber", réagit Emmanuel Macron. "On ne va pas embaucher des fonctionnaires pour toute la vie quand ce sont des prestations pour apprendre, former les fonctionnaires, pour importer des choses qui sont faites ailleurs."
Il estime que leur utilisation n'est pas excessive en France, ajoutant que "le rapport du Sénat montre qu'on a recours aux cabinets de conseil beaucoup moins que les Allemands et les Britanniques, deux à trois fois moins que nos voisins". "Il faut faire attention à ce que (ces prestataires extérieurs) ne remplacent pas les fonctionnaires, que ça respecte les règles des marchés publics et qu'ils soient utilisés à bon escient."
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