Violences à Alençon : "Des faits qui se sont développés depuis plusieurs années", déplore le maire

INVITÉ RTL - Joaquim Pueyo, maire PS d'Alençon (Orne), s'est exprimé ce mercredi 27 octobre sur les violences qui ont touché sa commune la nuit dernière.

Le député socialiste Joaquim Pueyo s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris le 7 janvier 2020.

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Violences à Alençon : la maire dénonce "Des faits qui se sont développés depuis plusieurs années"

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Des dizaines de véhicules ont été incendiés dans la nuit de mardi à mercredi dans un quartier d'Alençon (Orne) dans la nuit du mardi au mercredi 27 octobre. Un déferlement de violences liées à l'interpellation de deux personnes la veille. Joaquim Pueyo, maire PS de la ville, dénonce sur RTL des "faits inacceptables, qui se sont développés depuis des années".

Au micro de RTL, le maire revient sur les incidents de la nuit : "Sur les affaires de trafic de stupéfiants, on a toujours des inquiétudes. Lors d'interpellations, on a toujours le même processus qui se déroule. On a des réactions violentes, organisées par des jeunes pour en découdre avec les forces de police", admet le maire socialiste.

La nuit dernière, 13 voitures ont été incendiées et les forces de l'ordre ont été visées. Des faits liés à l'expansion de trafic de drogues, présents depuis des années. "Au mois dernier, il y avait eu des interpellations et il y a eu une réaction lors de laquelle ils ont détruit des caméras que j'avais mises en place", raconte Joaquim Pueyo.

La sécurité, lorsqu'elle est bien établie et bien pensée, elle renforce la liberté

Joaquim Pueyo, maire d'Alençon

En tant que maire PS, ce dernier prône un renforcement de la sécurité par la mise en place de ces caméras de vidéosurveillance. "Pour moi, la sécurité, lorsqu'elle est bien établie et bien pensée, elle renforce la liberté. (...) La vidéoprotection, avec toute la déontologie qui entoure le dispositif, permet de renforcer cette sécurité", assure-t-il. Selon lui, c'est grâce à ces vidéos que les forces de l'ordre ont pu circuler dans ces quartiers.

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